Sur un mauvais adieu/ The wrong side of goodbye est le 19ème opus où l'on retrouve Harry Bosch ainsi que Mickey Haller.
Le livre en lui-même n'est pas trop mal, mais il est si peu marquant que je risque d'en oublier les ressorts dramatiques assez rapidement
Harry Bosch est à moitié détective privé et l'autre moitié du temps, puisqu'il est semi-retraité, volontaire à mi-temps dans un commissariat de San Fernando.
En tant que détective, il est appelé par un richissime homme d'affaire sur le point de mourir qui lui demande d'effectuer des recherches pour savoir si la jeune femme d'origine mexicaine qu'il a mis enceinte en 1950 a eu un enfant, car il souhaite réparer son comportement (sa famille a écarté la jeune femme très rapidement) en donnant une grande partie de sa fortune à son descendant.
Parallèlement, le commissariat enquête sur un violeur en série qui attaque des femmes de jours chez elles.
Déjà, quand Harry commence à enquêter et il se rend compte que l'enfant de l'homme d'affaire est né en 1950, comme lui, cela m'a fait tiquer.
Le livre a été publié en 2016 donc Harry a déjà 66 ans. On savait qu'il avait fait la guerre du Vietnam, mais bon, là, cela ne devient plus tellement crédible de voir Harry courir pour pourchasser un criminel
Le problème du roman, c'est qu'Harry parvient assez rapidement à trouver le descendant de l'homme d'affaire. C'est limite trop facile. On un peu l'impression qu'il y arrive en 3 jours...
De même, il prend avec Mickey des précautions de dingues, craignant que le comité de direction qui gère la fortune essaie de lui mettre des bâtons dans les roues, mais finalement pour rien...
L'enquête elle-même, que Harry résout quasiment tout seul en soulignant
encore une fois à quel point les autres flics sont incompétents ou juste feignants, aurait pu être plus intéressante.
Finalement, c'est surtout le manque de crédibilité qui me gêne. Outre que l'enquête n'est pas très palpitante, le fait qu'Harry résolve tout, tout seul, devient lassant.
Autant avec un partenaire, les enquêtes étaient passionnantes, autant tout seul, cela ne devient plus crédible du tout..
Et je suis étonnée du ton condescendant utilisé envers Mickey dans les roman où Harry Bosch est le personnage principal, qu'on ne retrouve absolument pas dans les romans sur Mickey Haller justement.
Et comme j'en suis venue à préférer Mickey à Harry, cela me gêne..