The Cazalet chronicles: All change (tome 5)

All change est le 5eme et dernier tome de The Cazalet chronicles

Citation :

It is the 1950s and as the Duchy, the Cazalets’ beloved matriarch, dies, she takes with her the last remnants of a disappearing world – of houses with servants, of class and tradition – in which the Cazalets have thrived.
Louise, now divorced, becomes entangled in a painful affair; while Polly and Clary must balance marriage and motherhood with their own ideas and ambitions.
Hugh and Edward, now in their sixties, are feeling ill-equipped for this modern world; while Villy, long abandoned by her husband, must at last learn to live independently. But it is Rachel, who has always lived for others, who will face her greatest challenges yet.
Events converge at Christmas; as a new generation of Cazalets descend on Home Place. Only one thing is certain: nothing will ever be the same again.

Ce dernier tome a la particularité d'avoir été écrit et publié plus de 15 ans après les quatre premiers tomes.
The Light Years, Marking Time, Confusion et Casting Off ont été publiés de 1990 à 1995.
All change a été publié en 2013, une année avant le décès de Elizabeth Jane Howard.

A noter que les critiques ont relevé plusieurs problèmes de continuité dans ce dernier volume que personne n'attendait car la saga se terminait pour tous les lecteurs au tome 4.
Parmi les erreurs de continuité, certains ont relevés que l'auteur (et l'éditeur..) semblaient oublier qu'un personnage était mort    De même, l'enfant d'un personnage semble changer de prénom...

Pour cette raison, je n'ai pas lu ce livre. J'attends vos avis sur ce dernier tome.

On a enfin un visuel pour le tome 5 qui sort donc l'année prochaine en français, toujours chez la Table Ronde :

Comme pour les tomes précédents, j'adore cette illustration de couverture ! Même si elle fait beaucoup plus sombre et triste que les précédentes (ça semble raccord avec le titre du coup).
J'ai hâte de le lire : j'ai survolé l'avis de Diana et cela m'intrigue.

Sa parution a été annoncée pour le 6 octobre par la maison d’édition sur Instagram.

J'ai longtemps hésité à lire ce roman car j'ai globalement adoré les quatre premiers tomes de la saga des Cazalet et j'avais lu des avis très mitigés sur ce dernier volume. Finalement, j'ai profité d'un emprunt en bibliothèque pour le lire et j'ai bien fait car j'ai aimé, même si clairement c'est le moins bon des cinq.

Côté points positifs, on a grand plaisir à retrouver les Cazalet, découvrir ce que ce sont devenus les uns et les autres depuis la fin du tome précédent (on se situe en effet ici 10 ans plus tard) et faire la connaissance de la nouvelle génération. Comme pour les précédents opus, on a cette impression de faire partie de cette famille et c'est très agréable. Le contexte historique est également un gros atout : on est ici dans le milieu des années 1950 - début années 1960 et c'est une période de gros changements pour l'Angleterre, et surtout pour les classes aisées comme les Cazalet (comme cela est dit à un moment, là où la Duche et le Brigg pouvaient compter sur une armée de domestiques, les épouses des fils Cazalet doivent désormais faire elles-mêmes les courses, le ménage et la cuisine, et certaines se révèlent bien plus douées que d'autres...). Le titre (La Fin d'une ère) prend vraiment tout son sens de ce point de vue-là car, même si ce cinquième tome a des réminiscences du premier sur certains points, on est vraiment dans une époque et un contexte différent, une autre société anglaise.
J'en viens maintenant à ce qui fâche dans ce roman : le traitement des personnages. Elizabeth Jane Howard avait créé précédemment de fascinants héros pour sa saga, des personnages qu'on adorait aimer ou détester (voire les deux !) mais surtout qui connaissaient une belle évolution au fil de la saga. Ici , tout cela est balayée : Polly et Clary deviennent d'insipides femmes au foyer, la pauvre Rachel ne connaît pas une minute de bonheur (ou alors tellement brièvement qu'on en est encore plus frustré) et la palme revient à Neville qui a un comportement des plus horrifiants !!!
On a quasiment le sentiment très curieux que l'autrice en est venue à détester ses personnages et à avoir eu envie de se venger ici...

C'est vraiment dommage car tout n'est pas à jeter dans ce roman et l'autrice aurait pu faire quelque chose de bien meilleur, surtout au vu du contexte historique. Il n'empêche qu'on referme cette Fin d'une ère avec une pointe de déception, mais aussi de tristesse à l'idée que les Cazalet c'est vraiment fini !

sandie a écrit:

ar, même si ce cinquième tome a des réminiscences du premier sur certains points, on est vraiment dans une époque et un contexte différent, une autre société anglaise.
J'en viens maintenant à ce qui fâche dans ce roman : le traitement des personnages. Elizabeth Jane Howard avait créé précédemment de fascinants héros pour sa saga, des personnages qu'on adorait aimer ou détester (voire les deux !) mais surtout qui connaissaient une belle évolution au fil de la saga. Ici , tout cela est balayée : Polly et Clary deviennent d'insipides femmes au foyer, la pauvre Rachel ne connaît pas une minute de bonheur (ou alors tellement brièvement qu'on en est encore plus frustré) et la palme revient à Neville qui a un comportement des plus horrifiants !!!
On a quasiment le sentiment très curieux que l'autrice en est venue à détester ses personnages et à avoir eu envie de se venger ici...

Merci pour ton avis.
J'avais lu des avis similaires de journalistes ayant lu ce dernier tome et cela m'avait dissuadé de le lire.
Malgré les  bons côtés que tu as trouvé dans ce livre, je vais sagement considérer qu'il n'y a que 4 tomes.
Clary en insipide femme au foyer? je ne m'en remettrais pas

Pareil que Diana. Je n'ai pas lu le 5ème tome et je n'ai aucune intention de le faire. On dirait qu'EJH a écrit ce tome pour de mauvaises raisons alors je préfère passer mon chemin.
Pour moi, la saga se termine après le 4ème