Voici mon petit ensemble « JRR Tolkien », soit quelques livres, les DVD de la trilogie du Seigneur des Anneaux et quelques figurines.
Je pense que tout le monde a entendu parler du
Seigneur des Anneaux, que vous soyez adeptes de ce genre de littérature ou non. On aime ou on n’aime pas, mais je crois que personne ne conteste la qualité d’écriture et de création linguistique de Tolkien. Pour ma part j’ai été happée par cet univers merveilleux dès ma première lecture, vers l’âge de 11 ans. J’ai lu et relu cette histoire, empruntant les livres à la bibliothèque municipale de ma ville de très nombreuses fois. Je ne les ai achetés que plus tard, une fois capable de les lire (et surtout de les apprécier) en anglais. Je me suis d’abord offert la version « hardback » en haut à gauche sur la photo, puis la version « paperback » (qui est encore une bonne brique) en vert sur la droite. C’est quand même plus manipulable en « paperback » !
Paradoxalement, je n’ai lu
The Hobbit qu’après plusieurs lectures du
Seigneur des Anneaux. Bien sûr, les aventures de Bilbo se passent avant les événements du
Seigneur, mais on peut très bien lire la suite, la comprendre et l’apprécier, sans avoir lu
The Hobbit. C’est une histoire plus légère, pleine d’un humour particulier que j’aime beaucoup, avec un enjeu moins important que pour le
Seigneur des Anneaux. Mais ce n’est pas un livre à négliger pour autant : sans
The Hobbit il n’y aurait jamais eu de
Seigneur des Anneaux !
The Silmarillion est une œuvre différente, complexe, mais centrée sur le même univers que
The Hobbit et
The Lord of the Rings. On y trouve par exemple l’histoire de Beren et Lùthien, à laquelle Aragorn fait allusion plusieurs fois dans
The Lord of the Rings (par rapport à sa propre relation avec Arwen, miroir de l’amour de Beren pour Lùthien). C’est un bon complément de lecture pour qui est enthousiasmé par
The Hobbit et
The Lord of the Rings.
The Children of Hùrin permet d’évoluer encore dans l’univers fantastique créé autour de
The Hobbit. On se place cette fois dans l’Histoire ancienne de la Terre du Milieu. Des hommes, des elfes, des orcs, des batailles, on retrouve les éléments habituels (pas de Hobbits par contre, ils ne sont pas encore apparus). On perçoit, nettement marquée, l’influence littéraire des sagas nordiques et germaniques. Comme pour le
Silmarillion cette œuvre est posthume et doit sa publication au travail de Christopher Tolkien, le fils de John Ronald Reuel Tolkien.
Une autre œuvre posthume dont l’existence est en partie due à Christopher Tolkien,
Unfinished Tales of Númenor and Middle-Earth. Cette fois-ci l’ensemble de contes et d’histoire n’est pas connecté en une seule narration cohérente, ils sont présentés tels que Tolkien (père) les a laissés à sa mort. Comme le titre l’indique, certaines histoires ne sont pas complètes. Par contre les notes de fin de chaque conte sont très fournies.
Ces trois livres (
The Silmarillion,
Unfinished Tales et
The Children of Hùrin) reflètent bien ce que Tolkien voulait dire en écrivant à son fils :
“once upon a time... I had in mind to make a body of more or less connected legend... I would draw some of the great tales in fullness, and leave many only placed in the scheme, and sketched.”
Ma plus récente acquisition dans cette collection est le poème
The Fall of Arthur. On quitte la Terre du Milieu pour se plonger en pleine légende médiévale. Du point de vue de la forme on est proche de la saga Beowulf dont Tolkien avait longuement étudié la composition : on a des allitérations et non des rimes. Malheureusement Tolkien n’a jamais terminé ce long poème auquel il a travaillé à plusieurs reprises à différents moments de sa vie.