Jostein Gaarder

Jostein Gaarder est né en 1952 à Oslo. Professeur de philosophie et d'histoire des idées, il se consacre à l'écriture et à la lutte pour la protection de l'environnement. Le Monde de Sophie est le livre qui I'a consacré à travers le monde, auprès de la critique comme du public.

Je viens de lire La Belle aux oranges de cet auteur.

Georg Roed, quinze ans et demi, vit avec sa mère, son beau-père et sa demi-sœur à Oslo. Un jour, ses grands-parents paternels lui donnent une lettre que son père, décédé onze ans auparavant, lui a écrite avant de mourir. Cet héritage, retrouvée dans une vieille poussette rouge, est une lettre à l’avenir qui commence ainsi : « es-tu bien assis, Georg ? Il est important que tu aies une assise stable parce que je vais maintenant te raconter une histoire haletante… »

Ce récit se compose de 2 voix : celle du père, à travers sa longue lettre, et celle de son fils à travers les commentaires qu’il fait de sa lecture et qui divisent la lettre en différents endroits.
Je dois dire que j’ai eu un ressenti assez neutre de ce livre jusqu’au dernier et long commentaire de Georg, que j’ai trouvé magnifique et qui a changé ma perception de lecture. Au début, j’avais l’impression de lire une histoire sympathique mais sans plus (hormis le contexte bien sûr, qui lui est poignant. Ayant moi-même perdu mon papa à 3 ans, je me suis facilement mise à la place de Georg, recevant une lettre 11 ans plus tard de ce papa dont il a très peu de souvenirs). J’étais bien sûr curieuse de savoir comment allait se finir cette drôle d’histoire entre Jan (le papa de Georg) et la fameuse Belle aux oranges et surtout curieuse de savoir où tout cela allait nous mener, nous et Georg mais je n’étais pas complètement convaincue par ma lecture. Et le plus intéressant du récit arrive à la fin de lettre, quand Jan pose à Georg une question importante dont il demande la réponse : je me retiens de vous la dire ! Les commentaires de Georg après cela sont poignants. On voit que cette lecture l’a fait évoluer, il a grandit. Et nous on ressort heureux de cette lecture, en se disant qu’il faut profiter de chaque moment car nous ne sommes pas éternels et que la vie est finalement un conte de fée qu’il faut savoir apprécier.

Je n'ai lu que Le monde de Sophie pour ma part. Mais je dois avouer que si j'ai bien aimé au début, j'ai tout même trouvé ça un peu longuet, je crois que j'ai plus survolé que vraiment lu la fin... Enfin ça remonte à loin tout ça...

j'avais beaucoup aimé le Monde de Sophie, et ton commentaire sur la Belle aux oranges me donne envie de redécouvrir cet auteur...

Je ne connais pas du tout Le monde de Sophie, donc n'hésitez à le présenter