Stephen King - La Tour Sombre et autres écrits du King.

J'adore Stephen King! Même si ça fait longtemps que je n'ai pas lu un de ses romans et que je suis loin d'avoir tout lu. Mais au lycée, j'en dévorais sans arrêt.
Voilà ce que j'ai lu:

Carrie
Charlie
Cujo
Christine
Jessie
La Ligne Verte
La Petite Fille qui aimait Tom Gordon

Vous voyez, je suis bien loin d'avoir tout lu. Mais j'ai absolument dévoré et aimé tout ce que j'ai lu. Stephen King est juste un génie. Un génie de l'écriture. Sa façon d'écrire est absolument génial. Il vous fait voir tout ce qu'il raconte. Je comprends qu'autant de ses romans soient adaptés en film. C'est parfaitement normal. Déjà, quand vous lisez, vous visualisez tout. Il vous déroule un film sous les yeux. Stephen King est fabuleux!

Je suis d'accord, Stephen King c'est très visuel, ses descriptions sont toujours extraordinaires (je me souviens encore de ce passage de La ligne verte dans lequel il décrit l'odeur d'un détenu brûlé, c'est juste terrible, extrêmement bien décrit, on a vraiment l'impression d'y être et de sentir ces odeurs, il joue beaucoup sur les 5 sens, quel qu'il soit, c'est vraiment impressionnant).
Bref, je lisais beaucoup de Stephen King quand j'étais au collège (et je crois bien ne pas en avoir lu depuis), j'ai pu lire La ligne verte, Cujo, Charlie, Dreamcatcher, les Tommyknockers, Dead zone, et le Talisman (et quelques nouvelles dont je ne me souviens plus des titres...).

Je viens de finir le tome 4 de la Tour Sombre, j'en avais tellement entendu parler de ce fameux tome 4 que j'avais presque peur de rentrer dedans. Maintenant que je l'ai fini j'y retournerai volontiers! (Je sens déjà poindre la résistance farouche à finir le livre une fois rendue aux 50 dernières pages du tome 7)

Bref, tome 4 donc. Si les 100 premières pages nous entraînent dans une course effrénée à bord de Blaine le monorail fou, les suivantes nous proposent de faire une pause dans la quête de la tour et de nous tourner vers le passé avec une plongée bienvenue dans la jeunesse de Roland. Nous rencontrons enfin tous ces personnages dont les noms nous poursuivent depuis le début de l'aventure: Alain, Cuthbert... Susan. J'ai été plus que ravie d'enfin apprendre à les connaître.
Mais il faut accepter de se laisser mener par ces jeunes adolescents, accepter de voir les choses de leurs yeux à peine sortis de l'enfance, accepter que l'amour, à cet âge, a parfois un goût de Disney. Si on refuse d'entrer dans ce jeu là, la lecture devient pénible, alors que ce tome est grandiose.

On peut être frustré de ne pas avoir avancé dans la quête de la tour, mais je pense que cette digression sera sur bien des points indispensable pour la suite. Comme il faut savoir marcher avant d'apprendre à courir, à vouloir foncer comme des taureaux vers la tour on en aurait raté l'essentiel. Ce détour n'est donc ni une perte de temps, ni et encore moins un temps mort. C'est simplement que ça n'est pas immédiatement que l'on s'aperçoit du pas de géant que l'on vient de faire.

D'un point de vue plus personnel, parce que j'ai été très très marquée par ma lecture du Fléau, j'ai piaillé de bonheur devant l'incursion de ce roman et de ses personnages dans le monde de Roland. Si je perçois de manière très floue les "toutélié" provenant des autres romans, celui-là au moins je ne risquais pas de le rater

Sheldie a écrit:

Je suis d'accord, Stephen King c'est très visuel, ses descriptions sont toujours extraordinaires (je me souviens encore de ce passage de La ligne verte dans lequel il décrit l'odeur d'un détenu brûlé, c'est juste terrible, extrêmement bien décrit, on a vraiment l'impression d'y être et de sentir ces odeurs, il joue beaucoup sur les 5 sens, quel qu'il soit, c'est vraiment impressionnant).

Tout à fait d'accord. De cet auteur, je n'ai lu que la ligne verte (et une nouvelle, il y a longtemps) et j'avais été impressionnée par son écriture très évocatrice. Toutefois, je ne suis pas fan de ce style et je n'ai pas eu envie d'en lire d'autres.
Par contre, j'ai vu quelques adaptations cinématographiques que j'ai, dans l'ensemble, bien aimées : la ligne verte bien sûr mais aussi Misery (avec Matthew de Anne la maison aux pignons verts!) et hier soir, le très beau Coeurs perdus en Atlantide.
C'est un film fascinant (de Scott Hicks) et l'enfance est traitée de manière bouleversante. Vraiment, je vous le conseille :

Bobby Garfield revient dans sa ville natale de Harwich, dans le Connecticut, pour les funérailles de son ami d'enfance Sully-John. Près de cinquante ans ont passé, mais les souvenirs sont toujours présents.
En 1960, son père est décédé six années plus tôt, laissant sa mère Liz sans le sou. Celle-ci passe le plus clair de son temps avec Don Biderman, un agent immobilier, et délaisse son fils qu'elle considère comme un fardeau et un frein à ses naïves ambitions.
Un jour, Ted Brautigan, un vieil homme énigmatique, emménage dans l'appartement du haut. Celui-ci fait bientôt appel aux services de Bobby : il a besoin qu'on lui lise le journal et qu'on surveille les alentours. Des hommes louches rôdent dans les parages et voudraient s'en prendre à lui. Au fil de leurs conversations, Ted dévoile à Bobby un don qui changera à tout jamais sa perception du monde.

Je n'ai encore jamais pu me procurer le livre mais en effet, le film est très chouette. C'est un domaine dans lequel Stephen King est vraiment très doué, raconter l'enfance... Pour moi, ce sont ses plus beaux livres et là où il est le plus émouvant.... Il est très doué pour plein d'autres choses mais là, c'est vraiment un des thèmes qu'il traite le mieux. IMHO.

Oui, j'ai l'impression qu'il a une vision de l'enfance très puissante. C'est quelque chose qui m'intéresse beaucoup chez lui.

Je continue mon petit bonhomme de chemin sur le sentier du Rayon, et je viens de finir le tome 5 de la tour sombre.



Marrant, ce tome. Il y a eu des moments où j'ai pensé "ce sera probablement mon tome préféré" et d'autres où je me suis dit "ce sera sûrement le tome que j'aimerai le moins".

J'ai été contente de retrouver le père Callahan: Salem est l'un de mes tous premiers King et j'ai comme un attachement sentimental pour ce roman. Mais j'ai trouvé son histoire un tout petit peu trop longue. Elle nous éloignait un tout petit peu trop longtemps de la Calla et de ses Loups. Même si, certes, il fallait bien meubler 30 jours mais... je sais pas, j'aurai peut-être voulu quelques pages de Callahan en moins et quelques pages de Deepnau en plus dans ces cas là.

Et puis j'ai trouvé que la résolution manquait un peu de surprises et de rebondissements, même si dans les grandes lignes j'en suis satisfaite.

Mais je vais surtout profiter de ce tome pour dire ce que je n'ai pas dit auparavant, mais qui concerne l'ensemble de la saga: bien sûr, elle revient sur l'ensemble des travaux de Stephen King, mais il ne fait pas que se rendre hommage à lui même avec cette tour: il rend aussi hommage à toutes ces histoires - en mots, en images, en musiques - qui nourrissent ses œuvres. On clôture d'ailleurs en fanfare avec l'arrivée de la cavalerie Leone/Star Wars/Harry Potter/Sherlock Holmes (et voir un cow-boy en plein far west shooter dans un vif d'or avec un sabre laser en se demandant où il a mis son deerstalker, ça dépote ) mais c'est là depuis le début, et si, certes, c'est toujours là dans ses romans, avec la Tour ça l'est plus que jamais. Tous ces conteurs qui ont construit ce qu'il est aujourd'hui. Et surtout, en trame de fond depuis le tome 1, l'indispensable hommage au terreau duquel sont nées toutes les histoires jamais racontées depuis plus de 1000 ans: les légendes Arthuriennes (dont star wars n'est rien d'autre que la version spatiale, d'abord), ce Roi duquel descendent tous les héros, ce magicien duquel sont nées toutes les âmes torturées dont le destin est de veiller au Destin, et tout le petit monde qui gravite autour de... et bien, de la Tour du Roi

Désolée pour le DP, un mois plus tard...

Finito la tour Sombre Tome 7. Je suis en deuil. Mais pas trop trop parce que j'ai emprunté les comics de la saga, donc je vais me la refaire en images et en bulles maintenant. Pour ceux qui l'ont lue c'est assez amusant non?

Spoiler:

Et la route paraît si longue au commencement qu'on a du mal à imaginer le jour où on atteindra la tour, et pourtant voilà que la dernière de ces 4500 pages a été tournée.

Rares sont ces sagas qui me laissent ce goût aussi savoureux que douloureux de vide d'un côté et de rassasiement de l'autre. Elles sont rares mais sur le long terme, ce sont les seules dont je me souviens vraiment.

Je me souviendrai de Roland.

Nuit noire et étoiles mortes.
Le dernier SK traduit en français.
4 nouvelles qu'on peut hisser à la hauteur d'E A Poe et de Lovecraft, surtout la première. Admirable dans ses métaphores (les rats comme symboles de remord et de culpabilité). Une ambiance lente, lourde, oppressante et une réalité qui dérape totalement.
SK nous fait pénétrer le labyrinthe mental de ses personnages : le crime et la réponse aux crimes.
C'est très angoissant et terriblement humain : on est face à face avec le mal.
Il y a aussi une fable faustienne, avec la troisième nouvelle : un pacte original avec le diable. SK n'a pas perdu de son imagination et de sa subtilité pour transcender le quotidien vers une noirceur brutale.
Le fond de notre âme.

Du très bon SK, avec des scènes très dures et de la psychologie creusée.

J'ai tellement eu peur que samedi, j'avais la fenêtre de mon balcon ouverte, et je l'ai fermée pour finir la terrible 2è nouvelle : un viol nocturne dans un bled paumé et une victime au bord de la folie.

J'en frémis encore car on aimerait se dire que c'est de la fiction. Pas de pot : en fin de livre, l'auteur nous avoue s'être bel et bien inspiré de la réalité. L'âme humaine est sordide, elle sait pourtant aussi appeler au châtiment et à la rédemption.

A noter : de profondes réflexions bibliques savamment distillées, histoire de nous rappeler une certaine justice immanente...

J'ai finalement décidé de me plonger dans le tome 2 de la Tour Sombre après un discours de près d'une heure que m'a fait un ami sur cette saga. Après l'avoir écouté énumérer point par point tout ce qu'il avait pu aimer dans cette saga, tout ce qu'il avait ressenti, tout ce qui l'avait fait vibrer, rire, pleurer, inutile de vous dire qu'on a qu'une envie, s'y mettre tout de suite.
Bref, j'en arrive au passage de la rencontre avec Odetta Holmes-Detta Walker.
Ma lecture du tome 1 date de plusieurs mois maintenant (presque d'une autre vie) mais je n'ai eu strictement aucun mal à me retrouver au début de ce tome 2 qui fait quasiment immédiatement suite à la fin du Pistolero.
On y retrouve un Roland échoué sur une plage immense et peuplé de créatures absolument pas du tout sympathiques. D'ailleurs, le début plonge immédiatement dans l'horreur car ces bestioles peu sympathiques ont vite fait de presque réduire notre héros à l'état de cadavre (marrant quand on se souvient de quoi est capable Roland dans le tome 1). Bref, je ne sais pas trop si j'arriverais à voir un homard de manière très sereine à l'avenir.
Ensuite, on plonge dans un aspect science-fictionnesque qui m'a bien emballé avec ce système de porte qui ouvre sur un autre monde et la capacité du Pistolero de se rendre dans ce monde ou encore d'envahir le corps d'un parfait inconnu (enfin, un parfait inconnu, c'est vite dit car le destin y joue un rôle).
On y rencontre donc Eddie Dean, un jeune toxicomane d'une 20aine d'années auquel on s'attache quasi immédiatement. Roland va aider Eddie à se sortir d'une situation fort délicate (durant cette partie consacré à Eddie, je me serais cru dans Le Parrain, c'était assez jouissif !) puis Eddie va rejoindre notre Roland dans la quête de la tour sombre.
Cette porte ouvrait sur le New-York de 1987 et a permis à Roland de faire connaissance et de convaincre Eddie de le suivre. Après une petite période de reconstruction pour l'un et de sevrage pour l'autre, les deux compères continuent leur chemin, jusqu'à tomber sur une autre porte, celle qui va nous faire rencontrer une troisième personne et nous plonger dans le New-York de 1964.
Et je m'en vais donc poursuivre ma lecture. Ça ne manque pas d'intérêt pour l'instant bien qu'on soit clairement dans un tome d'exposition. L'intrigue avance sans avancer, toujours pas mal de questions, toujours peu de réponses, de nouvelles questions, un style différent mais fluide, une histoire pas banale et relativement captivante, des personnages attachants, de l'humour (Roland qui découvre notre monde, ça vaut le coup d’œil !). Bref de bons ingrédients, du bon Stephen King. Je ne suis pas accrochée au point d'en oublier tout mais je suis suffisamment intriguée tout de même pour avoir irrépressiblement envie de continuer.

Etant un grand fan de Stephen king, je pense qu'il vas falloir que je me lance dans la lecture de la tour sombre après avoir lu vos commentaires.

Les seuls livres que je n'ai pas lu de stephen king (c'était plus simple de vous donner cette liste) sont :

- roadmaster
- colorado kid
- duma key
- dôme

et bien sur la tour sombre.

Ça va, j'ai remarqué que c'était les derniers, sinon j'ai lu sous son nom de Richard Bachman.

Celui qui m'a le plus dérangé (pas peur, car ils font tous peurs^^), c'est "jessie", un huit clos effrayant où la personne enchainée à un lit se retrouve avec ses peurs et angoisses.

Et j'ai trouvé très touchant "la petite fille qui aimait Tom Gordon".

davidmen a écrit:

Les seuls livres que je n'ai pas lu de stephen king (c'était plus simple de vous donner cette liste) sont :

- roadmaster
- colorado kid
- duma key
- dôme

Si tu as l'occasion de lire Colorado Kid n'hésite pas, il est très bien et se lit très vite. Par contre, je n'ai pas aimé Dôme et Duma Key.

Quelqu’un a-t-il lu le dernier Stephen King, 22/11/63 ?

Lunaë a écrit:

Quelqu’un a-t-il lu le dernier Stephen King, 22/11/63 ?

J'allais poser la même question : quelqu'un l'a lu?
J'ai lu une critique très enthousiaste (dans Télérama) et j'ai vu hier le livre dans une librairie, il me tente bien...

Diana Villiers a écrit:

Je suis une très grande fan de Charlie, l'histoire est captivante de la premiere phrase à la dernière, et Stephen King a bien réussi la fin du livre.

Je viens de le finir et je suis entièrement d'accord avec toi Diana. Je l'ai dévoré !

Je ne savais pas quoi prendre chez France Loisirs donc j’ai opté pour le dernier Stephen King, au vu des critiques qui m’ont l’air plutôt bonnes. Ce sera mon premier King alors j’espère qu’il est bien !

@Caelan
J'aime enormement Charlie. Tout me plait dans ce livre, le tout début, c'est à dire le récit de l'origine du pouvoir de Charlie, la rencontre de ses parents, la fuite puis ce qui suit.
La relation de Charlie avec l'agent qui se fait passer pour un homme de ménage est très bien faite.

@Lunaë
J'espère que tu nous diras s'il est aussi bien qu'en dise les critiques

Diana Villiers a écrit:

@Caelan
J'aime enormement Charlie. Tout me plait dans ce livre, le tout début, c'est à dire le récit de l'origine du pouvoir de Charlie, la rencontre de ses parents, la fuite puis ce qui suit.
La relation de Charlie avec l'agent qui se fait passer pour un homme de ménage est très bien faite.

Oui tout à fait, S.King sait nous faire attendre avant de nous dévoiler le fin mot de l'histoire, sur les origines de la fuite je veux dire. C'est très bien amené de cette façon, entrecoupé par le présent.

Spoiler:

J'aime également être dans la tête de Rainbird (l'agent qui se fait passer pour un technicien de l'entretien, comme ils disent dans le livre).

@Caelan
J'aime beaucoup dans Charlie toute les références à "la boite", vu que la compagnie n'est jamais nommée.
On voit d'ailleurs que cette agence n'est pas aimé par les habitants, car quand les agents montrent leur carte, les gens reculent.
Toute la seconde partie du roman, lorsque Charlie est séparée de son père, est passionnante.
Rainbird est un personnage très intéressant.

Je n'ai jamais lu ce topic, c'est dommage de n'avoir qu'un sujet pour Stephen King,

bon comme je ne vais pas tarder à lire 22/11/1963, après des années sans avoir lu un roman de Stephen King, que j'ai lu adolescente la plupart des romans parus avant 1989 ... j'avoue que je ne sais pas à quoi m'attendre, je me relis tranquille Ecriture.

J'ai lu Charlie pour la première fois il y a quelques jours et j'ai moi aussi a-do-ré ce roman   . Je suis restée scotchée à ce livre dés que j'en ai commencé la lecture: les personnages, l'intrigue, tout m'a plu.

Je pensais découvrir un autre roman de Stephen King bientôt, comme Sac d'os. Mais après avoir lu tous vos posts, je pense plutôt lire Salem, Dôme, Shinning ou la saga de La Tour Sombre (j'ai lu les premiers tomes il y a très très longtemps, j'ai quasiment tout oublié!).

Je suis intéressée également par 22/11/63. Quelqu'un l'a-t-il lu finalement?

misscharlie a écrit:

Je pensais découvrir un autre roman de Stephen King bientôt, comme Sac d'os. Mais après avoir lu tous vos posts, je pense plutôt lire Salem, Dôme, Shinning ou la saga de La Tour Sombre (j'ai lu les premiers tomes il y a très très longtemps, j'ai quasiment tout oublié!).

Je suis intéressée également par 22/11/63. Quelqu'un l'a-t-il lu finalement?

J'ai lu Sac d'os, il est très bon. Je te le conseille !

Quant à 22/11/63, il est dans ma PAL mais je veux lire Ça avant, il semblerait que cela permette de mieux comprendre certains passages de 22/11/63.

Merci pour ton conseil Caelan! J'avais retenu Sac d'os car le résumé me plaisait, je pense que je vais me fier à ta recommandation.

Je ne savais pas que Ca permettait de mieux comprendre 22/11/63. J'attends ton avis sur ces 2 livres avec impatience.

Voici mon avis sur les trois œuvres de Stephen King que j’ai lues récemment.

Charlie est celui que j’ai le plus apprécié    : Les aventures de la petite Charlie et de son père sont passionnantes : ils sont tous deux poursuivis par une organisation américaine appelée « la boite ». Le début du récit est entrecoupé de flashbacks expliquant les raisons de cette traque, ce qui donne beaucoup de rythme au roman. Dans la deuxième partie du livre, le cadre change

Spoiler:

et donne un nouveau souffle à l’intrigue. Les personnages sont riches, fouillés, hauts en couleur, et très attachants. Cette lecture m’a énormément plu et ce roman est devenu mon préféré de King, je le conseille vivement.

J’ai également beaucoup aimé Sac d’os      (merci pour ton bon conseil Caelan!). Il y a beaucoup d’allusions au roman Rebecca de Daphné du Maurier et notamment à la gouvernante Madame Danvers : le personnage principal en fait des rêves très troublants et la célèbre petite phrase « j’ai rêvé l‘autre nuit que je retournais à Manderley » est citée à de nombreuses reprises ! Après un début assez laborieux à mon gout (il y a des passages un peu longuets), Stephen King a su bien ménager son suspense jusqu’aux dernières pages, quelle imagination ! Je n’ai pas pu lâcher le livre avant de l’avoir terminé. Je recommande aussi ce livre.

L’ouvrage qui m’a le moins emballé et même ennuyé est Salem. Le début était prometteur, mais passé la première moitié il n’y a plus d’intrigue du tout, le rythme est leeeeeent, c’est juste une succession d’hécatombes, assez décousues. J’avais hâte d’en finir et je me suis vraiment forcée à le lire jusqu’au bout.

J'ai d'autres romans de King en vue (Le Fléau, Shinning, 22/11/63, ....) : je pense les découvrir un peu plus tard dans l'année.

Concernant Charlie, je suis d'accord avec toi, la deuxième partie donne un second souffle à l'histoire. Personnellement c'est à la seconde partie que le récit m'a vraiment captivée.

Et pour Sac d'os, de rien, je suis contente qu'il t'ai plu. J'avais eu un peu de mal moi aussi au début. Mais j'ai remarqué que ça me fait souvent ça avec les romans de Stephen King, ça démarre lentement et d'un coup je ne plus lâcher le livre. En tout cas, je me souviens que Sac d'os m'avait fait quelques frayeurs.