Danny, champion du monde

Citation :

Danny vit seul avec son père dans une vieille roulotte de gitan en pleine campagne, avec un petit garage pour réparer les voitures et une pompe à essence.
L'homme et l'enfant sont liés par une grande tendresse, par une commune passion pour la mécanique, par les jeux partagés, et bientôt par leur complicité dans le braconnage des faisans.

Voilà un roman de Roald Dahl délicieusement immoral ! L'apprentissage de l'art du braconnage n'est qu'un prétexte, donnant lieu à des situations assez savoureuses, pour écrire sur le lien pouvant unir un père et son fils. Danny vit seul avec son père qui lui enseigne la mécanique et l'art de voler des faisans. Ce père silencieux, Danny le connaît peu jusqu'au jour où une petite expédition nocturne organisée sur les terres de l'imbuvable Hazell va permettre au père et au fils de se découvrir et de devenir de véritables complices. Avec peu de mots et beaucoup de pudeur, Roald Dahl parvient à retranscrire la relation entre le père et le fils, sans en faire trop, avec une retenue ciselée et en accord avec la personnalité de ces deux personnages.

En plus de ces deux personnages, viennent se greffer des personnages secondaires: le médecin, la femme du pasteur, le gendarme et surtout le snob Hazell croqués avec humour, apportant une touche de gaieté dans ce petit monde. Danny, en découvrant l'art du braconnage découvre également qu'il faut toujours se méfier des apparences et que certains adultes, même les plus sérieux, peuvent rester de grands enfants. D'ailleurs, comme le souligne l'auteur dans ce roman:


Ce roman invite clairement les enfants à rester de grands enfants et les adultes trop sérieux parfois de conserver une part de leur âme d'enfant. A l'image du père de Danny, qui malgré les épreuves, a gardé un petit morceau d'enfance en lui.

Ah oui, j'adorais ce roman, enfant ! (Ce qui est loin d'être le cas de tous les romans de l'auteur, parce qu'il y en a un certain nombre qui me fichaient une frousse bleue ). Mon édition était illustrée de façon charmante par Véronique Boiry :


Je crois que ce que j'appréciais dans ce roman, c'était cette magnifique relation entre le père et son fils, et aussi le fait que le livre est drôle sans être cruel (encore une fois, c'est assez rare chez Roald Dahl).

Je ne sais pas si tu sais mais il avait été adapté en film pour la télévision en 89 avec Jeremy Irons et son fils Samuel dans les rôles principaux, ainsi que Robbie Coltrane dans celui de Hazell ?

Je ne connais pas du tout ce livre mais j'adore le "délicieusement immoral". J'essaierai de mettre la main dessus, tu m'a donnée très envie de le découvrir.

WithinMyDreamingSide a écrit :

Citation :

Je ne sais pas si tu sais mais il avait été adapté en film pour la télévision en 89 avec Jeremy Irons et son fils Samuel dans les rôles principaux, ainsi que Robbie Coltrane dans celui de Hazell ?

Tu l'as vu ? Qu'est ce que ça vaut ?

Emjy a écrit:

Tu l'as vu ? Qu'est ce que ça vaut ?

Je l'ai vu en VHS quand j'avais 10 ou 11 ans... Je me souviens que j'étais très excitée à l'idée de voir une adaptation de ce roman que j'aimais beaucoup, mais même s'il ne me semble pas avoir été déçue par le film il faut croire qu'il ne m'a pas beaucoup marquée non plus car je n'en garde à peu près aucun souvenir. Je précise quand même qu'à l'époque je ne connaissais aucun des acteurs qui jouent dedans, ce qui explique sans doute pourquoi ils ne me sont pas davantage restés en mémoire !

Merci pour ces précisions. J'imagine qu'il doit être difficile à trouver en plus

Emjy a écrit:

J'imagine qu'il doit être difficile à trouver en plus

Étonnamment pas tant que ça : il est ressorti en DVD en 2005, donc on le trouve sans problème sur A....n UK.

Ce n'est pas le Roald Dahl le plus connu, mais je l'adorais quand j'étais petite! J'avais aussi les illustrations de Véronique Boiry, que je trouvais trop jolies