Voici donc ma petite liste (qui sera sûrement amenée à être complétée dans les mois à venir). J'ai aimé tous les titres qui y figurent.
Les Screwball "pur jus" :-
New York - Miami (
It Happened one night) de Frank Capra (1933) : ce film est traditionnellement reconnu comme la 1ère screwball comedy. C'est elle qui a donné ses lettres de noblesse au genre et posé les bases de ce type de comédie. Il s'agit d'un road movie fantasque et délicieux, porté par un duo du tonnerre : Claudette Colbert et Clark Gable. A noter la mise en scène ingénieuse qui a su parfaitement détourner les codes de la censure. S'il ne fallait en retenir qu'une (et ce serait bien dommage), je dirais peut-être celle-ci.
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Mariage incognito (Vivacious Lady) de George Stevens (1938) : Encore une comédie pétillante, spirituelle et légère qui se situe dans la bonne moyenne du genre. D'une efficacité constante, elle séduit avant tout pour la qualité de ses dialogues, de sa critique sociale et son casting. Comment résister au jeune James Stewart ? Ginger Rogers, elle en tous cas, n'y résiste pas
La Dame du vendredi (
His Girl Friday) de Howard Hawks (1940) : un classique des classiques signé par l'un des maîtres du genre. L'une des meilleures à mon avis sur les rapports homme-femme dans le milieu du travail (ici au sein de la rédaction d'un journal). C'est une comédie explosive. Cary Grant y est fidèle à lui-même et Rosalind Rusell dépote !
La trilogie conte de fées (scénarisée par Billie Wilder & Charles Brackett)-
La Baronne de Minuit (
Midnight) de Mitchell Leisen (1939) : largement moins connue que les autres et pourtant quel bijou ! C'est un hommage au conte de
Cendrillon (avec un titre pareil, on s'en serait douté
) Une pauvre petite danseuse de cabaret (Claudette Colbert) se fait secourir par un chauffeur de taxi parisien (Don Ameche, vu quelques années plus tard dans
Heaven can wait de Lubitsch) mais a d'autres projets que de se laisser séduire par lui. La jeune femme est ambitieuse et compte bien gravir les échelons de la société en s'invitant dans une soirée mondaine. A noter aussi la présence du grand acteur John Barrymore (grand-père de Drew) au casting
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La 8ème Femme de Barbe Bleue d'Ernest Lubitsch (1939) : une screwball comedy signée par le maître de la comédie sophistiquée américaine, ça ne peut que donner envie ! Même si je ne classerais pas ce film dans mon Top 3 du réalisateur, je l'aime vraiment beaucoup et le revois toujours avec plaisir. Une comédie au rythme enlevé, avec des références au sexe subtiles et audacieuses et un couple Gary Cooper / Claudette Colbert (oui, encore elle) tout feu tout flamme.
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Ball of Fire de Howard Hawks (1941) : peut-être ma préférée des 3 même si j'adore aussi les autres. Il s'agit cette fois d'une relecture complètement déjantée de
Blanche Neige et les 7 nains. Gary Cooper est hyper séduisant dans ce rôle de professeur coincé et l'incandescente Barbara Stanwyck est merveilleuse en chanteuse de music hall. Leur couple fait des étincelles du début à la fin. Le film est punchy, sensuel (enfin, autant que faire se peut, évidemment) et délicieusement impertinent.
Cary Grant, Irene Dunne & Leo McCarey:- Cette sacrée vérité (
The Awful Truth) de Leo MacCarey (1937) : l'une des premières et aussi l'un des plus grands succès du genre, à tel point que le duo d'acteurs rempilera quelques années plus tard pour une autre comédie.
The Awful Truth est une comédie de remariage, qui se situe plus dans le genre de la satire et du vaudeville.
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Mon épouse favorite de Leo MacCarey (1940) : l'une des premières que j'ai découvertes et aussi une de mes préférées. Le couple Irene Dunne / Cary Grant est une fois encore irrésistible. Ellen revient chez elle sept ans après avoir disparu au cours de l’une de ses explorations. Mais après l’avoir longtemps attendue, son mari Nick s’est finalement remarié. Qu’importe, Ellen est bien décidée à le récupérer... Nick est encore passionnément amoureux d'elle même s'il essaie tant bien que mal de ne pas le montrer... La parfaite comédie des retrouvailles en somme
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