Alice in Wonderland : Le nouveau Tim Burton

Je m'en vais me promener sur la toile à la recherche d'infos sur cette polémique et tadam voici les bonnes nouvelles

Citation :

Les cinémas Odéon annonçaient il y a quelques jours qu'ils ne projèteraient pas "Alice au pays des merveilles" si Disney ne respectait pas le délai entre la sortie en salle et la sortie DVD. Les deux sociétés ont trouvé un accord et la chaîne de cinémas Odeon a annoncé jeudi que le film "Alice au pays des merveilles" en 3D serait finalement projeté dans l'ensemble de ses salles au Royaume-Uni, en Irlande et en Italie
En France, Disney a prévu de se soumettre à la chronologie des médias imposée par la loi Hadopi, qui prévoit qu’un film ne peut sortir en DVD moins de quatre mois après sa sortie au cinéma. Le film, qui sort le 24 mars prochain, sera donc bien à l’affiche dans l’Hexagone.

Je ne sais pas ce qu'il en est en Belgique, par contre.

@Musketeer : ça c'est une bonne nouvelle!!!

C'est effectivement une excellente nouvelle ! Merci Musketeer ! En plus ça fait très chevaleresque ! Tu es comme une super héroïne .

Je suis très contente que le film sorte au cinéma. Le cas contraire aurait été injuste pour les fans, mais surtout pour Tim Burton et l'équipe du film.
Je ne sais pas si j'irais le voir sur grand écran, mais j'aime assez les extraits que j'ai vus pour l'instant

Je pense que les cinémas ont pris ce film pour cible parce qu'il sort en 3D. Après Avatar on sait que ce genre de film connait un grand succès en salle. D'ailleurs UGC a décidé de s'équiper pour le nouveau Tim Burton.

Yay! Merci pour les nouvelles Musketeer et Damien ! J'ai hâte de voir le film .

Je vais encore jouer les tentateurs. Voici quelques scènes du film !

Alice rencontre le Chapelier Fou, le Lièvre de Mars et le Loire.


Alice rencontre le fameux chat Cheshire. Âmes sensibles s’abstenir ! Stephen Fry prête sa voix au félin.


La Reine Blanche prépare une potion pour Alice. Elle a l’air complètement folle.


La terrifiante reine de cœur cherche qui a volé ses tartes.


En tout cas les images sont magnifiques. Les costumes et les décors sont parfaits. Manque plus qu'à savoir si le scénario tient la route !

Merci Damien pour les vidéos !

C'est vrai que les images sont belles... j'aime les décors et les costumes également. Mais forcément, j'ai du mal avec le chat du Cheshire il a un sourire terrifiant En revanche j'aime assez la Reine de Coeur ! Pis Anne Hathaway en reine folle

Je trouve que l'ensemble a l'air franchement amusant.. et j'avoue que jusqu'à présent ce n'était pas du tout l'image que j'avais d'Alice

Musketeer a écrit:

Mais forcément, j'ai du mal avec le chat du Cheshire il a un sourire terrifiant

Mais il ronronne ! Il sourit. Il a l'air gentil, non ? En même temps c'est du Tim Burton, et en plus il reprend les personnages du dessin animé de Disney. C'est donc un chat un peu inquiétant.

J’ai trouvé une petite featurette (comme on dit en anglais). On voit pas mal de scène du film. La Reine Blanche a l’air très drôle.



J'ai l'impression que Tim Burton joue la carte du loufoque .

J'essaie de ne pas lire les critiques. Il y en a quelques unes depuis que le film a été diffusé en avant première à Londres. J'ai l'impression que le scénario pêche un peu... C'est pourtant la scénariste de La Belle et la Bête et du Roi Lion ! En même temps l'histoire de Lewis Carroll n'a pas non plus une construction et une logique irréprochable. Idem pour le Disney de 1951.

Damien a écrit:

D'ailleurs UGC a décidé de s'équiper pour le nouveau Tim Burton.

Il serait temps! Près de chez moi ils viennent de construire un nouveau UGC... SANS 3D :face: (je suis pas comptable mais je pense que çà vaut moins cher de l'installer direct à la construction plutôt que de faire des travaux après, non? En plus, ils ont fait carotte pour avatar, on dirait presque qu'ils sont pro-Burton et anti-Cameron )

@ Poppy. Je pense surtout qu'UGC a compris que c'était une grave erreur financière de ne pas diffuser Avatar en 3D. Le film de Tim Burton est le prochain évènement utilisant cette nouvelle technique, il fallait bien se mettre à la page. En même temps je ne sais pas si ça pourra se faire aussi rapidement. Si en plus il n'y a pas de 3D dans les multiplexes en construction...

Remontage de topic pour donner une critique française. Elle vient du site "à voir, à lire" que j'aime beaucoup. Une critique plutôt en demi-teinte. Du Burton oui, mais à la sauce Disney. Ce qui n'est pas si surprenant que ça, selon moi.

Citation :

Peu fidèle à l’oeuvre de Lewis Caroll, la version burtonienne d’Alice au pays des merveilles, bien que plaisante, manque de singularité et de féerie, ressemblant plus à un ersatz de Narnia qu’à un film de son cinéaste.

L’argument : Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

Notre avis : Même robe bleu azur, chevelure blonde et coiffure identiques.... Alice version 2010 reprend les codes physiques du personnage de 1951, créé par Walt Disney, avec une différence, et non la moindre, la jeune fille a désormais 19 ans et est devenue une femme. Elle se montre audacieuse avec sa mère et affirme ses opinions. Ses centres d’intérêt ne sont plus les mêmes. Son appréciation des merveilles qu’elle découvre, non plus. Elle n’a aucun souvenir de son périple passé et, lorsqu’elle retrouve ces lieux à l’aube de l’âge adulte, elle commet exactement les mêmes erreurs qu’auparavant, notamment lors de la chute dans le terrier. Celle-ci fait, par ailleurs, penser au Alice de Jan Svankmajer : mêmes plans, mêmes cadrages serrés, même photographie contrastée. Tim Burton a multiplié ses sources d’inspiration pour offrir sa version d’Alice au pays des merveilles (le cinéma en compte déjà plus d’une dizaine).

Le changement d’âge n’est pas la seule liberté majeure par rapport à l’histoire originale. Alors que dans le récit de Lewis Caroll, au-delà du personnage central, toutes les figures sont d’importance égale, ici, le Chapelier devient le guide, l’ange gardien, voire l’alter-égo de la jeune femme, la protégeant envers et contre tout, donnant une légitimité commerciale à l’exploitation du nom de Johnny Depp, en haut de l’affiche. Personnage attachant (aux faux airs du Willy Wonka de Charlie et la chocolaterie), ses émotions sont perceptibles par le changement - astucieux - de la couleur de sa peau et de ses vêtements. Plus ceux-ci sont ternes, moins il est de bonne humeur.

Concrètement, cet Alice au pays des merveilles n’a que peu à voir avec l’original littéraire, si ce n’est quelques détails du décor et des personnages. S’agissant du récit, il n’est ni question de surprise, ni d’absurdité, ni de dilemmes kafkaïens... mais de logique ! Un comble ! Dès le départ, le nœud de l’intrigue et sa résolution sont annoncés par un parchemin prophétique : Alice a une mission, destituer la Reine Rouge de son trône. Si on peut bien sûr comprendre son parcours comme une quête initiatique lui permettant de devenir définitivement adulte (elle doit enfin faire des choix en tant qu’individu et en tant que femme particulièrement), Tim Burton passe malheureusement à côté de ce qui fait la spécificité absurde de l’œuvre de Lewis Caroll. Le cinéaste ne nous plonge pas tout à fait dans un monde bariolé et excentrique mais dans un milieu certainement plus sombre qu’on aurait pu l’imaginer - ce qui n’est pas pour déplaire, puisqu’il s’agit ainsi pour le réalisateur de Sweeney Todd de marquer son recul par rapport à l’œuvre, dans la mesure où celle-ci propose plusieurs niveaux de lecture. Mais, lorsque les combats prennent des allures de batailles façon Le monde de Narnia ou Le seigneur des anneaux, on se demande où est passée la magie quelque peu baroque de Tim Burton. Sa vision d’Alice au pays des merveilles n’échappe donc pas à la mode.

Si le cinéaste se perd ainsi un peu en chemin, les aficionados de l’auteur pourront se raccrocher tant bien que mal, aux quelques éléments de cohérence avec son oeuvre. Le Wonderland que la jeune femme (re)découvre rappelle indéniablement l’univers de Burton - notamment la poésie mélancolique du jardin d’Edward dans Edward aux mains d’argent. De manière récurrente dans la filmographie du cinéaste, on retrouve la mise en place de deux univers dans une opposition aussi frontale que factice, voire biaisée. Deux reines, deux châteaux (tout droit sortis de La belle au bois dormant), deux armées, qui se battent sur un échiquier géant (figure centrale de De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y trouva). On appréciera aussi l’humour typiquement burtonnien comme la scène, déjà très drôle dans le livre, de la partie de croquet avec des flamants roses, qui viennent nous rappeler que le cinéaste n’a pas perdu de sa verve. Niveau humour, mention spéciale pour la Reine Rouge, interprétée par Helena Bonham Carter, qui, avec sa tête énorme et grotesque, vissée sur son tout petit corps, crie toujours plus qu’elle ne coupe de têtes. Ouf, tout n’est pas perdu !

Marine Bénézech

Merci Damien!
C'est exactement ce que je craignais... L'univers de Lewis Carroll semble particulièrement difficile à rendre au cinéma... Ou est-ce un univers trop peu vendeur en réalité?

Oh mais il y a aussi des critiques positives :

Une critique positive de canoe.com

Spoiler:

Là par contre c'est négatif :

Citation :

Il semblait tellement naturel de voir Tim Burton adapter à sa façon et en 3D le classique de Lewis Carroll Alice au pays des merveilles. Pourtant, le résultat est loin d’être à la hauteur des attentes.
Les fans de Burton risquent d'être déçus par ce film ordinaire manifestement trop sage et pas assez noir ou cynique. On y retrouve bien sûr dans certaines scènes la folie et l'extravagance du réalisateur de Edward Scissorhands et Ed Wood. Mais l’ensemble est dilué dans un scénario beaucoup trop hollywoodien et consensuel – écrit comme de fait par une personne de confiance de Walt Disney, Linda Woolverton (La Belle et la Bête, Le Roi Lion)
Critique sur ruefrontenac.com - la suite Ici

C'est mitigé, mais ce n'est pas non plus catastrophique. Je ne pense pas que l'univers de Lewis Carroll soit peu vendeur, au contraire, mais la difficulté réside surtout dans l'adaptation d'un univers riche par un auteur qui a déjà un univers très marqué. Le mélange peut soit être trop explosif, ou soit trop terne parce que l'un s'est effacé au profit de l'autre. Il faudra juger par nous même, ce que les connaisseurs de l'œuvre de Lewis Carroll seront plus à même de faire

Merci Musketeer pour le critiques. J'ai de plus en plus hâte.

Je pense que le projet présentait de toute manière plusieurs problème.
- Évidement il y a la question de l'adaptation. Le film va forcément être comparé au roman de Lewis Carroll. La dimension absurde et illogique est cependant difficile à rendre. Le dessin animé de Disney a proposé des éléments très intéressants dans ce domaine, mais les spectateurs n'ont pas trop aimé. Il ne faut pas oublier que le roman n'est finalement qu'une succession de rencontres étranges sans fil conducteur solide.
- La rencontre entre Disney et Burton est rude. Le réalisateur est toujours présenté comme étant en marge. On évoque souvent ses débuts sur Rox et Roucky pour justement mettre en avant le fait qu'il ne cadrait pas avec l'univers Disney. Son univers est souvent plus cynique, plus noir, moins consensuel, plus libre. Disney a en revanche un univers avec des codes bien précis, un happy end complet et sans demi-mesure, de bons sentiments. Ce n'était pas un mariage qui s'annonçait bon...

Je pense qu'on peut tout de même y trouver son plaisir, sans attendre le chef d'œuvre de Burton.

J'ai fortement pensé à vous ce week-end. Je suis rentré dans Disney Store à Chicago et il y a tout un côté consacré à Alice de Tim Burton avec T-shirt, tasse, carnet, livre de Alice in wonderland avec en couverture Alice du film, des gourdes, des stickers...

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Un petit plus

Spoiler:

Je n'ai lu aucune critique du film, je ne souhaite pas avoir mon plaisir gâché avant de l'avoir vu. J'y vais d'ailleurs ce soir, donc vous aurez mon avis cès demain.

@ Miss Chocolat. Je suis trop jaloux ! Non seulement tu peux acheter les objets du film (certains ont l'air très sympa), mais en plus tu vas voir le film ce soir ! Je vais bouder !

J'ai hâte d'avoir ton avis.

Edit : Merci pour les photos !

Emjy a écrit:

Je ne suis pas très fan de la déco des vitrines non plus mais vous devriez aller faire un tour dans le magasin. Ladurée y a installé un salon de thé éphémère spécial Alice ! Il est très sympa !

J'en prendrais presque le train pour Paris... ça doit être trop charmant....

Damien a écrit:

Remontage de topic pour donner une critique française. Elle vient du site "à voir, à lire" que j'aime beaucoup.

Tiens, moi aussi ^^.

Citation :

Si on peut bien sûr comprendre son parcours comme une quête initiatique lui permettant de devenir définitivement adulte (elle doit enfin faire des choix en tant qu’individu et en tant que femme particulièrement), Tim Burton passe malheureusement à côté de ce qui fait la spécificité absurde de l’œuvre de Lewis Caroll. (www.avoir-alire.com)

Cette critique ne m'étonne pas du tout, quand j'ai vu ça dans la bande-annonce j'ai été presque déçue, même si j'irai de toute façon voir le film rien que pour les images déjà et puis pour ses acteurs aussi .

En tout cas bonne nouvelle chez moi, l'un des Caméo diffuse le film en 3D, ce qui signifie 3D et VO à la fois .

PS : Merci Miss Chocolat pour les photos, j'ai hâte de lire ton avis .

J'ai vu Alice et j'ai adoré. Il y a juste un truc que je regrette, c'est qu'il soit en 3D, je ne vois vraiment pas l'intérêt de cette technique. Le monde est tellement merveilleux à voir que la 3D est superflus. J'ai lu dans un magasin québécois queTim Burton avait essayé de faire un film en 3D mais qu'on puisse également l'apprécier en 2D.

J'aime bien comment est amené l'histoire parce que oui, il y a une histoire, un fil conducteur (chose qu'il n'y a pas dans le livre).

Spoiler:

Petite question qui me vient à l'esprit :

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Je voudrais rebondir sur un aspect que tu as parlé un peu plus haut Damien : le mariage Disney-Tim Burton.

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Les rencontres avec le Chapelier, le Chat Chester qui est super, le lapin blanc, la reine Rouge, la reine Blanche sont vraiment bien amenés.

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Bon, par contre, j'ai vu le film en vf québécoise ce qui fait que les noms ne sont pas traduits pareils. J'avais peur si j'allais le voir en vo de ne pas comprendre ce qui se disait et de ne pas comprendre les plaisanteries. Mais du coup, j'ai loupé les voix de Alan Rickhman (Absolem, la chenille), Michael Sheen (Mac Twisp, le lapin blanc). Je le verrais à la sortie DVD.

Maintenant, j'attends avec impatience vos commentaires et vos avis. J'ai vraiment envie d'en discuter et j'ai pas tout dit.

Merci Miss Chocolat pour cet avis détaillé ! Il donne vraiment envie. Je suis rassuré. En même temps, je me dis que le côté Disney (même si ce n'est pas totalement du Burton) ne doit pas être si désagréable que ça. J'espère simplement passer un bon moment, et surtout rêver un peu !

J'espère que ça t'arrivera parce que moi, j'ai vraiment rêvé. Je me suis plongée dans l'univers sans savoir à quoi m'attendre et j'ai passé une bonne soirée.

Merci Miss Chocolat pour cet avis positif qui donne envie .

Merci Misschocolat pour cet avis!! cela donne envie!!

Merci pour ce post, Miss Chocolat ! J'ai encore plus hâte de découvrir ce film maintenant !