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Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Jeu 13 Sep - 18:45
Encore 3 autres photos l'affiche internationale
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Miss Virginia Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Ven 14 Sep - 11:09
Merci pour ces photos Emjy!
Cathy Swoon addict
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Ven 14 Sep - 14:26
J'ai vu une comédie musicale sur ce livre il y a 2 ou 3 ans et j'avais bien aimé.
Emjy Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Dim 23 Sep - 20:31
Une autre affiche (décidément, ils sont maîtres dans l'art du teasing !) :
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Miss Virginia Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Dim 23 Sep - 20:32
J'aime bien cette affiche!
Emjy Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Dim 23 Sep - 20:37
Moi aussi, je trouve qu'elle dégage une certaine douceur ...
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Emjy Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Dim 14 Oct - 16:31
La bande-annonce (enfin !) :
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Miss Virginia Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Dim 14 Oct - 17:03
Merci Emjy! Je pense que j'irai voir ce que ça donne.
Bagatelle Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Dim 14 Oct - 21:39
Ça me donne très envie! Non seulement de voir le film, mais aussi de lire le roman
Pickwick Swoon addict
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Lun 15 Oct - 13:40
Le roman n'est pas mal du tout et puis il porte bonheur (je le lisais quand j'ai rencontré Akina, qui, en bonne Hugolienne a cru le temps qu'il fallait qu'elle avait rencontré l'âme soeur en un autre Hugolien avant de se rendre compte que je n'aime pas du tout Hugo, mais trop tard car ce qui devait advenir advint).
Ce que je n'aime pas chez Hugo c'est son coté grandiloquant et ses oppositions entre bien et mal toujours ultra tranchées (oui c'est moi qui dit ça, vous avez bien lu ...). L'homme qui rit est un roman complètement fou, dont la folie est attisée par tous les travers de la plume d'Hugo et là, je trouve qu'il atteint plusieurs fois la grandeur et la grâce.
La bande annonce ne me plait pas du tout car elle fait carton pate, car les décors font cheap et que la mise en scène a l'air pompier. Il faut Luhrman pour adapter ce roman, il faut une mise en scène ultra baroque, ultra surchargée mais pas sérieuse, il y a de la folie mais aussi de la farce, une opposition entre la pureté de l'amour de ce monstre de foire pour cette jeune aveugle et l'horreur du monde des saltymbanques dans tous ses excès. Là, il me semble qu'il manque la farce, la folie, l'immonde.
Summerday Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Sam 17 Nov - 13:21
J'ai vu le film en avant-première hier soir. J'ai plutôt bien aimé malgré l'aspect spectacle du film (ça correspond bien à une sortie pour noël du coup!) et la prestation de Chrysta Théret que j'ai trouvé très énervante. Je me permets de vous mettre en spoiler ce que j'ai écris au sujet du film pour mon blog :
Spoiler:
Je ne sais pas ce que les puristes d'Hugo penseront de ce film mais pour ma part je l'ai trouvé très divertissant. Il y a des partis-pris assumés, qui ne plairont sans doute pas à tous, mais ce sont des choix narratifs et esthétiques. Tout d'abord il y a le temps et la narration. Le film ne dure qu'une heure et demi. Dans le roman d'Hugo l'histoire se déroule dans l'Angleterre du XVIIe siècle et la narration est plutôt éclatée, s'intéressant autant au destin de Gwynplaine qu'à des intrigues politiques grâce à des digressions constantes. Jean-Pierre Améris et son scénariste ont choisi de toujours rester focalisés sur Gwynplaine et de ne pas insérer le récit dans une temporalité et une géographie particulière. Cela vient aussi des contraintes techniques. Le film a été tourné en numérique, en majorité dans un studio de République Tchèque. Il n'y a que quelques scènes de campagne au début du film qui ont été tournées en plein air.
L'homme qui rit est l'histoire de Gwynplaine un enfant enlevé et mutilé par les comprachicos. Il est abandonné, le visage désormais marqué par une lacération des joues formant un étrange rire. Lors de son errance il trouve une petite fille dans les bras d'une femme morte et ils finissent tous les deux par être recueillis par Ursus, un botaniste charlatan. Déa a souffert de son séjour dans le froid et est aveugle. Les deux enfants s'attachent à leur père d'adoption et très vite l'étrange laideur de Gwynplaine fascine les gens, permettant à la petite famille de vivre d'un spectacle de théâtre bâti autour du destin tragique des deux orphelins. Ils arrivent à Paris où leur théâtre et la réputation de Gwynplaine vont attiser la curiosité d'une duchesse, et mener l'homme qui rit à la cour.
Jean-Pierre Améris a fait de cette histoire un véritable conte de fées. La fable d'Hugo porte toujours la même modernité, qu'il s'agisse de l'interrogation sur la laideur et le beau, et surtout la dimension politique de ce récit initiatique qui transforme un saltimbanque en prince, sans qu'il ne réussisse à se séparer jamais vraiment de ses haillons. Peut-être est-ce encore la modernité d'Hugo qui porte tout le film, mais le travail du cinéaste est tout de même très intéressant. D'un point de vue esthétique le champ de foire, le monde de la cour et des parlementaires est fabuleusement rendu. Il y a une énergie et une belle couleur qui se détachent de cet univers sombre.
Le seul bémol pour moi réside dans le personnage de Déa. Je n'ai pas lu le roman d'Hugo donc je ne sais pas comment est l'original sur papier, mais à l'écran la prestation de Chrysta Théret ne m'a absolument pas convaincue. Elle possède le physique angélique parfait pour le rôle, ainsi qu'un visage rappelant les actrices du muet, mais je la trouve souvent maladroite. Son personnage est assez agaçant et fait pâle figure aux côtés de Marc-André Grondin. Déa est agaçante de naïveté et de pureté et ne m'a semblé intéressante qu'au moment où elle avoue à Gwynplaine ressentir les mêmes désirs amoureux qui rongent le jeune homme. Par la suite elle retrouve cet aspect insipide insupportable.
Marc André Grondin est en revanche fabuleux. L'homme qui rit a déjà été adapté au cinéma et à la télévision mais toujours par des comédiens relativement laids. Jean-Pierre Améris a volontairement choisi un comédien séduisant afin de jouer d'autant plus d'ambiguité sur le personnage. Car la laideur de Gwynplaine est plus dérangeante et fascinante parce qu'elle attire autant qu'elle dégoûte. Au-delà du manichéisme évident de l'idée que la beauté est intérieure, le film insiste sur l'aspect purement esthétique de ce visage. Le laid, le beau, une frontière mince qui a passionné de nombreux théoriciens, notamment Umberto Eco récemment. Le bizarre, le hors-norme, a toujours suscité l'intérêt et la conception de la beauté a beaucoup évolué au fil des siècles. Le destin de Gwynplaine m'a rappelé celui d'Antionetta Gonsalvus, cette fillette qui comme son père souffrait au temps d'Henri II de la rare maladie qui recouvre les corps de poils. L'étrangeté de cette fillette en fit plus qu'un objet de curiosité car elle était considérée comme un véritable atout esthétique et non pas comme une monstruosité. Elle était montrée de cour en cour et la famille entière établie à Fontainebleau. Gwynplaine illustre lui aussi cette fascination que provoque la rareté, l'unique. Le jeu d'Hugo étant en plus de montrer que Déa l'aveugle est la seule à le voir pour ce qu'il est, tandis que lui, alors qu'il possède la vue, s'aveugle de préjugés puis d'ambition.
Le personnage de l'homme qui rit a inspiré toute une mythologie de personnages mutilés et marginalisés. On pense au Joker de l'univers de Batman, mais aussi à Edward aux mains d'argent. Ses cicatrices, son abandon, son incapacité à être véritablement accepté par la société et surtout l'univers de conte de fée de Tim Burton sont un parallèle évident.
La grande réussite du film de Jean-Pierre Améris est le travail de mise en abîme qui est proposé entre l'univers du théâtre et l'histoire de Gwynplaine. L'homme qui rit naît sur les planches. Pour la première fois le jeune garçon réussit à faire rire malgré sa mutilation et il est enfin apprécié. C'est lorsqu'il quittera la roulotte qu'il se perdra. Lorsque le cinéaste nous embarque à la cour le jeu des grimages est encore plus signifiant. Au milieu des perruques, des fanfreluches, du maquillage à outrance et autres mondanités, Gwynplaine est-il véritablement le plus étrange? Le message est aussi très clair lors de la scène au parlement lorsque Gwynplaine essaie de faire comprendre à l'audience et à la reine la réalité du régime monarchique pour les pauvres. Les vieux parlementaires, caricatures grimées à l'outrance, sont aussi modelés que ceux sculptés par Daumier. Le discours écrit par Hugo, et retranscrit à l'écran au mot près, n'a rien perdu de sa force et sonne même étonnament juste en ces temps de crise financière mondiale. Gwynplaine a quitté les planches pour entrer dans un autre monde tout aussi théatral mais avec des codes qu'il ne maîtrise pas et des complots qui le dépassent.
Gérard Depardieu au casting pourrait lasser, puisqu'il semble désormais attaché à toute production relative aux classiques français. Toutefois il faut saluer sa prestation. Il est parfait en Ursus. Cet homme robuste et frustre, toujours accompagné de son loup, Depardieu lui donne toute sa présence ainsi qu'une tendresse touchante envers ces deux gamins fragiles qu'il recueille par hasard. Emmanuelle Seigner est aussi excellente. La duchesse qu'elle incarne est aussi laide à l'intérieure que Gwynplaine peut l'être à extérieur, mais l'actrice lui donne quelque chose de brisé qui laisse sous-entendre que cette femme est surtout blessée par les années qui lui ont pris sa jeunesse et sa beauté. Elle a quelque chose de la Marquise de Merteuil.
Lorsque l'histoire de Déa et Gwynplaine s'est éteinte, seuls restent les vivants, et le film s'achève sur Ursus (dans une pose faisant référence à Psycho) et les forains. L'onirisme de la toute fin ne m'a pas particulièrement plu, en revanche la théâtralité qui fait de Déa et Gwynplaine des amants maudits, sortes de Roméo et Juliette, est plutôt jolie. La mort est lente et tragique, comme à l'opéra et au théâtre.
Un film très intéressant que je vous conseille malgré quelques points qui m'ont un peu déçue. Jean-Pierre Améris s'entoure toujours d'une bonne équipe afin de reconstituer un univers nourri de références et qui colle bien à son propos. J'attendais peut-être un peu plus des décors dans ce fim, mais j'imagine qu'il y avait une question de coût, et aussi cette volonté de rester dans le théâtre donc hors du réel.
Emjy Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Lun 19 Nov - 21:53
Merci pour ton avis Summerday ! J'ai très envie de découvrir ce film !
Je suis surprise par ce que tu écris au sujet de la prestation de Christa Théret. Je l'avais trouvée remarquable dans La Brindille, dommage qu'elle ne soit pas aussi convaincante dans ce film ....
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Shelbylee Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Mar 20 Nov - 7:41
Le sujet me donne envie. J'ai téléchargé L'homme qui rit d'Hugo.
Par contre, étant donné que je ne connaissais pas l’histoire, je trouve que la bande-annonce en montre beaucoup trop (comme souvent malheureusement).
MissFairlie Vicar's daughter
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Ven 7 Déc - 14:58
Après avoir vu la bande-annonce, qui ma foi, à l'air alléchante, je me suis jeté sur le roman. Mais quelle déception... j'en suis à une centaine de page, et j'ai vraiment du mal à accrocher au style compliqué de Hugo.. Trop de mots compliqués et un style long et ennuyeux..
Bref, encore 600 et quelques pages à lire..
Petit édit pour dire que j'en suis à la page 378 et je commence à aimer le roman Il prend une tournure intéréssante;)
Miss Virginia Bookworm
Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël Mar 1 Jan - 15:50
J'ai vu L'homme qui rit au cinéma, et j'ai plutôt bien aimé. N'ayant pas lu le livre, il y a certaines choses qui m'ont un peu échappé...et je sais que le réalisateur a modifié certaines choses notamment le personnage de la duchesse. J'ai trouvé que l'ambiance de la foire était bien réalisée, et j'ai beaucoup aimé la prestation de Marc-André Grondin. Le réalisateur a retranscrit par ses choix de lumière la noirceur du roman. Mais je ne suis pas sûre que ce film séduirait les admirateurs du roman...
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Sujet: Re: L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël
L'Homme qui rit de Victor Hugo : une adaptation au cinéma pour Noël