Les enfants de minuit, 2ème partie, chapitre 10 à 12

Je vous propose de lire les chapitres 10, 11 et 12 de la deuxième partie des Enfants de minuit, soit :
Snakes and ladders
Accident in a washing-chest
All-India radio

Si le rythme est trop rapide ou trop lent concernant les chapitres, n'hésitez pas à le dire

Le rythme me convient tout à fait pour le moment, cela me permet de continuer d'autres lectures en parallèle.

Pareil pour moi, ce n’est ni trop ni pas assez!

@ Arwen et Barbara

C'est parfait, on garde le rythme de 3 chapitres par semaines
Si vous finissez votre lecture des trois chapitres avant moi, n'hésitez pas à donner votre avis/poser des questions, ce n'est pas du tout mon domaine reservé

Je me lance, voici mes impressions pêle-mêle!  
Je trouve la lecture toujours aussi intéressante, un peu folle par moments, et très distrayante. Il y a un côté fable, on ne sait jamais très bien ce qui est réel ou imaginé.
L'enfance du narrateur semble douce amère, entre l'apparition de cette soeur avec laquelle il ne parait pas, pour l'instant, partager grand chose, et son refuge désespéré dans le panier à linge. Il ne semble pas très choyé. Et on peut ressentir sa solitude à 9 ans; et peut être plus tard.
J'ai bien aimé dans le chapitre "snakes and ladder", le fait de voir ce jeu comme le reflet des twists and turns de sa vie. On verra peut être plus tard s'il maintient cette idée ou si elle est étoffée par d'autres considérations.
Le fait qu'il perçoive les pensées des autres, y compris de ceux et celles qui sont nés en même temps que lui, est une très bonne idée. Est-ce que cela va l'aider à être plus connecté aux autres, voire avoir des amis ou l'isoler davantage....?

Barbara a écrit:

Le fait qu'il perçoive les pensées des autres, y compris de ceux et celles qui sont nés en même temps que lui, est une très bonne idée. Est-ce que cela va l'aider à être plus connecté aux autres, voire avoir des amis ou l'isoler davantage....?

J'ai beaucoup aimé ce chapitre "all-India radio" où on se rend vraiment compte de son don de téléphatie. Je pensais qu'il pourrait "entendre" les pensées des personnes proche de lui, mais finalement, pas seulement.
Il entend leurs pensées, voit leurs rêves (dont ceux de Mary Pereira... il va bien finir par découvrir la vérité sur sa naissance) et son esprit vogue dans toutes l'Inde, entre pensées de touristes, d'indiens et même de Nehru
S'en servir pour avoir de meilleures notes à l'école est une idée de génie

Je m'interroge, il ne va être que le "recepteur" des pensées des autres où il va pouvoir communique avec eux?

Citation :

I was a radio receiver and could turn the volume down or up. This is better than All-India radio, better than radio Ceylon

Une famille bien particulière... influencée par la nourriture, les vêtements. Quoi d'autre?

Cette famille m'intéresse!

Citation :

Amina ate the fish salans of stubborness and the birianis of determination.
The brass monkey and I were clothed in her gits, wearing at first the baby things of bitterness, then the rompers of resentments.

@Barbara

Citation :

Il ne semble pas très choyé. Et on peut ressentir sa solitude à 9 ans; et peut être plus tard.

Je suis d'accord avec toi, il a beau avoir une mère et une aya aimante, il semble être laissé tout seul.
La réaction violente de ses parents quand il leur parle de son "don" est assez triste.
Les deux parent semblent concentrés sur eux même. Il faut dire qu'ils ont du boulot avec The brass monkey (j'adore tellement ce surnom!) et Saleem.
Et puis Nadir Khan a refait une apparition même si on ne l'a pas encore vu.

Je repense, du coup, au film mexicain "Como agua para chocolate" (Les épices de la passion en français, encore un titre vendeur!!) ou les emotions sont transmises dans la nourriture!

Et moi, ça me fait penser au livre The particular sadness of lemon cake d'Aimée Bender que je recommande  

Citation :

On the eve of her ninth birthday, unassuming Rose Edelstein, a girl at the periphery of schoolyard games and her distracted parents’ attention, bites into her mother’s homemade lemon-chocolate cake and discovers she has a magical gift: she can taste her mother’s emotions in the cake. She discovers this gift to her horror, for her mother—her cheerful, good-with-crafts, can-do mother—tastes of despair and desperation. Suddenly, and for the rest of her life, food becomes a peril and a threat to Rose.

The curse her gift has bestowed is the secret knowledge all families keep hidden—her mother’s life outside the home, her father’s detachment, her brother’s clash with the world. Yet as Rose grows up she learns to harness her gift and becomes aware that there are secrets even her taste buds cannot discern.