La femme qui en savait trop de Marie Benedict sur Hedy Lamarr

Citation :

Vienne, 1933. À 19 ans, Hedy Kiesler, séduisante actrice d'origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d'armes. Conscients de la menace qui vient d'Allemagne, ses parents cherchent, par ce mariage, à la protéger. Malheureusement, Mandl s'avère être un homme possessif et opportuniste, qui fraye bientôt avec les nazis. Horrifiée, Hedy parvient à s'enfuir et s'installe aux États-Unis, où elle devient Hedy Lamarr, superstar hollywoodienne.
La jeune femme ne peut cependant oublier l'Europe et décide de contribuer à sa façon à l'effort de guerre. Celle qui est aussi une scientifique de talent met alors au point un système de codage des transmissions révolutionnaire, utilisé de nos jours pour la téléphonie mobile ou le Wifi.

Dans ce récit à la première personne, Marie Benedict redonne vie à une femme hors du commun, dont le plus grand rôle fut oublié, voire ignoré, durant des décennies...

Je ne sais pas si ça apportera grand chose à ceux qui ont lu son autobiographie, mais cela permettra peut-être à certaines personnes de la découvrir.

Je trouve que ce livre a été particulièrement gâté niveau couverture. Je poste la version originale et la version italienne.

Il me tente beaucoup mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire. Et c'est vrai que la couverture française est superbe !

Je ne sais pas si je vais me laisser tenter par ce livre surtout après avoir lu l'autobiographie. Si je le trouve en bibliothèque pourquoi pas. Lire une biographie faite à la première personne a de quoi suspendre, j'ai eu un peu de mal avec ce procédé dans Trencadys sur Nikki de Saint-Phalles.

Citation :

Je ne sais pas si je vais me laisser tenter par ce livre surtout après avoir lu l'autobiographie.

Je te rejoins Sookie. En plus, je n'ai pas trop confiance en la qualité des publications de Presses de la cité en général ...

Comme je suis sympa, j'ai décidé de me dévouer !
Il était en occasion sur Gibert
J'ai lu l'extrait avant (quand même) et ça m'a plutôt intéressé. Il est assez explicatif ce qui m'intéressait vu qu'il commence en Autriche en 1933.
Affaire à suivre quand je l'aurai reçu.

Je pense que j'enchaînerai ensuite avec son autobiographie.

Shelbylee a écrit:

Comme je suis sympa, j'ai décidé de me dévouer !
Il était en occasion sur Gibert

J'ai failli l'acheter et je me suis dit qu'il fallait que je sois raisonnable niveau achats Hâte d'avoir ton avis !

je t'ai empêché de rajouter un livre à ta PAL

Je l'ai bien reçu. Etat comme neuf évidemment. Je compte le lire rapidement (enfin avant un mois )

Je ne l'ai toujours pas lu

Il va sortir en poche le 7 octobre avec une couverture qui me fait regretter d'avoir acheter le GF.

Toujours pas lu non plus La couverture du poche est sublime en effet !

Il me tente bien ce bouquin. Dommage qu'aucun cobaye ne se soit encore lancé!

Ah oui, très chouette la couverture !

Finalement, c'est moi qui fait le cobaye ?

Alors, mettons tout de suite fin au suspense : j'ai adoré Pourtant, j'ai lu l'autobiographie d'Hedy Lamarr donc je n'ai rien appris avec La Femme qui en savait trop mais cela ne m'a pas gêné, bien au contraire car j'ai pris beaucoup de plaisir à me remémorer via ce livre certains événements incroyables de la vie de cette fabuleuse actrice et inventrice.
Le roman développe beaucoup la "première" partie de sa vie, son expérience sur les plaches à Vienne, sa rencontre et son mariage avec Friedrich Mandl. J'ai notamment aimé la manière dont petit à petit Hedy se sent prise au piège de sa vie d'épouse de Mandl, via les changements d'humeur et de comportement de ce dernier, sa découverte progressive de ses liens avec les fascistes italiens puis allemands... Il y a presque un côté thriller.
La deuxième partie du roman s'intéresse à son arrivée en Amérique, son contrat à la MGM et sa percée à Hollywood, c'est tout aussi intéressant car cela permet de (re)découvrir la vie d'actrice d'Hedy Lamarr. Le roman se termine sur son invention (aidée par le compositeur George Antheil) d'un système de téléguidage de missiles de sous-marins qui donnera plus tard naissance à la WiFi (entre autres), c'est le seul reproche que je fais à ce roman : il se termine quasiment au moment le plus intéressant (et méconnu jusqu'il y a relativement peu de temps) de la vie d'Hedy Lamarr. J'aurais volontiers lu une cinquantaine de pages supplémentaires consacrées à ce sujet.

Pour terminer, le fait que le roman soit écrit à la première personne ne m'a pas gêné, je dirais presque au contraire : cela créé une certaine proximité avec l'héroïne.

Vous l'aurez donc compris, je vous conseille chaudement La Femme qui en savait trop, que vous connaissiez déjà la vie d'Hedy Lamarr (via son autobiographie ou autre) ou pas. En plus, vu la beauté de la couverture du poche, ça serait dommage de s'en priver