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| | Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis | |
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+5Akina Rebus Miss Charlie Shelbylee sandie 9 participants | Auteur | Message |
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Diana Bookworm
| Sujet: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Sam 21 Fév - 22:12 | |
| Et, de crainte que les hommes oublient ce dont ils doivent se souvenir, moi qui ai vu tant de souffrances et le monde entier sous l’emprise du Malin, moi qui étais parmi les morts et attendais le trépas, j’ai voulu porter témoignage (Frère John Clynn, 1349) Le Grand Livre de Connie Willis est totalement inclassable : livre de science-fiction, roman historique, livre érudit sur la Grand Peste qui décima l’Europe dès 1348 et suspens médical. Tout y est et mélangé avec art. Ce roman est passionnant et se dévore à toute allure tant le rythme est effréné. L’histoire : 2054, le département d’Histoire d’Oxford dispose d’un transmetteur temporel. Avec cet outil, les historiens peuvent être transférés dans la période de l’Histoire qu’ils souhaitent, afin de l’étudier au plus près avant de revenir apporter leurs témoignages. Le transmetteur temporel ne permet pas de rapporter du passé des objets, des êtres vivants ou des maladies. Il est impératif de ne pas interférer avec le passé. Le Grand Livre commence en décembre 2054. Kivrin Engle, jeune historienne passionnée du Moyen Age a obtenu d’y être transférée pour une période de deux semaines en 1320. Elle a subit un « entrainement intensifs » (langages, us et coutumes, vêtements etc…) et n’est pas aussi inquiète que le professeur Dunworthy qui craint pour sa jeune élève : elle lui semblait toujours trop jeune pour traverser une rue sans être accompagnée Car à l’époque, une jeune femme avait 50% de sa faire attaquer sur la route, de se faire brûler vive si prise pour une sorcière, violer, rançonner etc... Pourtant, tout devrait bien se passer : Kivrin va arriver en 1320, soit près de 18 ans avant l’apparition de la Peste en Angleterre et elle connait l’Histoire sur le bout des doigts. Sauf que… A peine le transfert effectué, Badri, qui s’occupe du recueil des données du transfert (les transferts ont souvent un décalage de quelques jours par rapport à la date prévue d’arrivée) s’effondre, malade, en ayant le temps de dire à Dunworthy que quelque chose ne va pas avec le transfert. Le roman va suivre, à un rythme très élevé, deux périodes de l’Histoire : En 2054, avec la maladie de Badri qui s’avère contagieuse et mortelle dans certains cas. Dunworthy, aidé par une amie, le docteur Mary Ahrens, le petit-neveu de celle-ci, Colin, âgé de 12 ans et Finch, son adjoint, tout les deux bourrés de ressources, va tout faire pour savoir ce qui ne va pas avec le transfert de Kivrin. Pendant ce temps-là, Kivrin, qui commence bien mal son transfert en s’évanouissant lors de son arrivée, se retrouve au sein d’une famille du coin, composée d’une femme vivant avec ses deux filles Rosamonde et Agnès (12 et 5 ans), sa belle-mère et des domestiques. Bien que prévenue, le mode de vie la répugne au premier abord : la saleté est omniprésente, la puanteur permanente et les enfants sont plus ou moins laissés à eux-mêmes. Cependant, au fil des jours, elle se rend compte qu’en étant sur place, les gens ne sont plus des statistiques, ne sont pas réduits à leurs coutumes ou leurs habitudes, mais sont bien de véritables personnes qui vivent, travaillent, aiment, convoitent, cohabitent etc.. Elle se rapproche surtout de la petite Agnès dont elle sert de gouvernante officieuse et également du père Roche, prête de la paroisse plein de bonté que la belle-mère méprise. Mais tout cela irait presque pour le mieux si elle était bien en 1320, sauf que le lecteur se rend compte plus rapidement que Kivrin (aidé par l’inquiétude grandissante de Dunworthy) qu’elle n’est pas à la bonne période du tout. Elle a été transférée en 1348, l’année où la Grande Peste s’abat sur l’Europe et décimera à plus de 50% la population. Des prélats, en visite dans la famille où elle vit, vont apporter avec eux cette maladie mortelle hautement contagieuse, et l’on va suivre, de très près, la contagion inexorable de la Peste, et des efforts surhumains de Kivrin pour sauver ou soulager les malades. La propagation de la Peste et l’incrédulité des habitants face à cette maladie mortelle est tellement bien écrit que cela a presque la forme d’un documentaire. Kivrin arrivera-t-elle à sauver les membres de la famille où elle se trouve? Même si elle n'a pas le droit d'influer le passé, parviendra-t-elle à s'empecher d'utiliser ses connaissances? Pourquoi le père Roche la soutient-elle coûte que coûte? Dunworthy parviendra-t-il à la ramener dans son époque ? Connaissez-vous ce livre? Il y a trois suites, qui se passent à des moments différents de l'Histoire (époque victorienne et black-out à Londres pendant la seconde guerre mondiale ) _________________
Dernière édition par Diana le Mar 10 Nov - 22:03, édité 1 fois |
| | | sandie Bookworm
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Dim 22 Fév - 9:07 | |
| Je ne connais ce livre que de nom puisque Shelbylee et toi l'avez plusieurs fois évoqués sur le forum Je l'ajoute immédiatement à ma PàL car il a l'air super ! Merci pour la présentation Diana (superbe, au passage). _________________ |
| | | Shelbylee Bookworm
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Dim 22 Fév - 9:34 | |
| Merci pour cette magnifique présentation ! La couverture du J'ai Lu est très jolie, moi j'ai cette horreur - Spoiler:
Au départ, j'avais emprunté le livre à la bibliothèque, mais ça a été un tel coup de cœur que je l'ai acheté. J'avais fait un billet sur mon blog, mais comme il est un peu long, je résume les idées principales et je le mettrais en spoiler. Même si j'ai adoré ce livre, j'ai trouvé au début qu'on était un peu perdu. D'ailleurs, c'est une des caractéristiques des romans de Connie Willis et à chaque fois, je relis le début quand j'ai terminé le livre et je me rends compte de tous les indices qu'elle a semés et qui m'ont échappé. Il y a énormément d'informations, un vocabulaire technique qu'on ne comprend pas forcément du premier coup et des abréviations pas toujours réussies au niveau de la traduction. Mais ça passe et une fois qu'on est plongé dedans, on a effectivement du mal à lâcher ce livre. Au début, la partie qui se passe au Moyen-Age m'intéressait moins car il ne se passait pas grand chose. Le personnage de Kivrin m'agaçait un peu avec ses certitudes. Mais quand les éléments sur la Grande Peste se mettent en place cette partie devient absolument passionnante et j'ai été au final très touchée par le destin de Kivrin, qui m'a même fait verser quelques larmes. La partie contemporaine du livre (en 2054) m'a énormément plu notamment grâce au professeur Dunworthy, personnage que j'ai adoré avec ses réflexions souvent cinglantes. La galerie de personnages secondaires est croustillante (ah ! la troupe de carillonneuses !). La description de la panique liée à une épidémie est particulièrement bien réussie et la description de la maladie fait froid dans le dos tant cela ressemble à ce qu'on nous a dit au moment du H1N1 (alors que le livre a été publié en 92...). Je suis tombée sous le charme de ce livre. Depuis, j'ai lu Sans parler du chien (drôle, mais moins dramatique, donc il m'a un peu moins plu et Black-Out que j'ai à nouveau adoré, même si j'attends sa suite All Clear pour me prononcer définitivement car la fin de Black-Out nous laisse totalement dans l'expectative). Je trouve que Connie Willis réussit à faire qu'on ait de l'empathie pour ces personnages. A chaque fois, j'ai presque l'impression d'être à leur place et de me dire "que vais-je faire ? qu'est-ce qui va m'arriver?", un peu comme dans les livres où on est le héros, même si là on ne décide pas de ce qu'il va se passer. Mais comme les héros sont perdus à une autre époque que la leur, on est très proche d'eux. Voici ce que j'avais écrit au moment de ma lecture - Spoiler:
Même si au final, j'ai adoré cette lecture, il y a quand même quelques défauts assez importants. Tout d'abord, il y a des problèmes de traduction. Le seul titre le prouve puisque en anglais il s'agit de Doomsday Book soit le livre de l'Apocalypse ou du Jugement dernier et non pas le grand livre. Certes le mot fait aussi référence au Domesday Book anglais (dont la graphie d'origine était Doomsday) qui est un grand recensement effectué à la demande de Guillaume le Conquérant pour connaître les ressources de l'Angleterre (et accessoirement les taxes qu'il pourrait lever). Justement, ce recensement était tellement important que les anglais de l'époque le pensait irréversible. Tout ça pour dire qu'une fois de plus, la traduction est à côté de la plaque (alors que je n'ai plus fait d'anglais depuis le lycée quand même !). Si il n'y avait que le titre. Mais j'ai dû relire certaines phrases plusieurs fois pour trouver quel en était le sujet. Les mots fuligineuse (jamais entendu = qui produit de la suie) et fébrifuge (j'ai compris d'après le contexte = antipyrétique -merci le dico! = qui lutte contre la fièvre) ont été employés chacun à 3 reprises. Enfin, les abréviations étaient trop nombreuses et pas expliquées : tech (=techniciens), vid (=vidéos), holos (=hologrammes), TP (= tenues de protection!!) et CE sachant qu'il a été écrit en 1992 (= communauté européenne). Je ne doute pas que ces abréviations soient présentes dans le livre original, mais elles sont peut être utilisées en anglais (j'avoue ne pas avoir poussé le vice jusqu'à aller voir quel terme était traduit, mais j'en ai eu l'idée) alors qu'en français à part tech, le reste n'a aucun sens. Mais, il y aussi des problèmes de rythme dans les 200 premières pages. Dès le début, on plonge dans l'action avec le transfert sans trop savoir qui est qui et qui fait quoi et il est un peu dur de retenir le flot d'informations déversé sur nous (d'ailleurs, j'ai relu les premières pages après et je me suis rendue compte de tout ce que j'avais manqué). Mais juste après le rythme se ralentit : on sait qu'il y a eu un problème avec le transfert dès les premiers chapitres, mais on ne saura quel est ce problème (alors qu'on s'en doute vraiment très très fortement) qu'au milieu du livre. Les personnages passent beaucoup de temps à se chercher et à s'appeler au téléphone ce qui casse le rythme.
Alors pourquoi au final est-ce un coup de coeur ? D'abord pour ses personnages et en particulier les personnages secondaires. Kivrin me laissait un peu de glace au départ car elle était trop sûre d'elle, que rien ne lui arriverait et que ce serait formidable. De plus, elle tombe rapidement malade et passe la première moitié du livre au lit, ce qui n'est pas particulièrement intéressant (même si cela permet de décrire l'intérieur d'une maison au Moyen-Age). Mais dans la deuxième moitié du livre, elle se révèle et devient extrêmement attachante. Dunworthy, quant-à-lui, a tellement peur de tout pour Kivrin (des brigands, des violeurs, des maladies, du froid...) qu'on se demande si il n'est pas amoureux d'elle. D'ailleurs, il va remuer ciel et terre pour essayer de la faire revenir. J'ai beaucoup aimé son humour car il est très ironique avec parfois un petit côté méchant. Il faut dire qu'il doit se coltiner des personnages gratinés : de Finch son assistant hyper-responsable mais qui panique dès qu'il faut prendre une initiative et qui est obsédé par le risque de manquer de papier hygiénique à Mrs Meager, la mère surprotectrice d'un étudiant et donneuse de leçons (si possible bibliques), d'une troupe de carillonneuses américaines venues pour présenter leurs symphonies et devant sans cesse s'entraîner à ses collègues du Médiéval qui ne comprennent rien aux voyages dans le temps, de William Meager, le fils de la Mégère qui passe son temps à courir le guilledou et à se cacher de sa mère à Colin, le petit-neveu de 12 ans d'une amie de Dunworthy qui passe son temps à tout qualifier d'apocalyptique et de nécrotique, Dunworthy est bien occupé et doit gérer énormément de choses. J'ai adoré toute cette galerie de personnages (il y en a encore d'autres) qui se révèlent au final tous attachants -sauf la Mégère- avec une mention spéciale pour Colin, mélange de maturité et d'espièglerie qui tente de cacher des blessures due à une mère absente.
Ensuite pour ce qu'il se passe en 2054. Comme leur technicien tombe malade, une quarantaine va être déclarée à Oxford. J'ai aimé la façon dont sont présentées les réactions des personnes face à cet événement : que ce soit l'attachement obsessionnel à un détail (le risque de manquer de papier toilette pour Finch), le refus de changer quelque chose à sa vie (poursuivre des fouilles archéologiques par exemple), la volonté de chercher un coupable (les voyages spatio-temporels ou la communauté européenne avec des manifestations d'euro-sceptiques) ou bien encore le refuge dans la religion, tous ces éléments m'ont semblé crédibles. L'auteure décrit aussi la mutation d'un virus, le H9N2, qui pourrait se transmettre du poulet à l'homme (et je vous rappelle que le livre a été publié en 1992, ce qui fait froid dans le dos, tellement ce qu'elle décrit correspond à ce qu'on nous a expliqué au moment du H1N1). Le seul élément étonnant est que l'auteure n'ait pas pensé à "inventer" des téléphones sans fil (il me semble pourtant qu'il y avait déjà des téléphones portables en 1992??? avec d'énormes antennes?), car le côté "je dois attendre chez moi un coup de fil" semble terriblement daté.
Au départ, j'ai été un peu déçue par ce qu'il se passait au Moyen-Age puisque il ne se passait rien. Kivrin tombe malade comme je l'ai dit plus haut. J'ai apprécié le fait qu'elle se rende compte qu'en fait elle était préparée en théorie, mais pas forcément dans la réalité même si elle avait fait beaucoup d'efforts (apprendre à allumer un feu sans silex par exemple). L'époque est terriblement âpre (on n'est pas dans un Moyen-Age de conte de fées, mais dans une version assez juste de la période) et Kivrin se rend compte que toutes les probabilités ne tiennent pas forcément face à la réalité. La deuxième partie est beaucoup plus intéressante quand on se rend compte du problème qui s'est produit au cours de son transfert. La situation de Kivrin devient beaucoup plus dramatique. Certains passages sont vraiment poignants et j'ai même versé quelques larmes (et pourtant, je pleure très très rarement devant un livre). J'ai adoré la fin qui devient de plus en plus dure (certains héros ne survivront pas) et il n'y a pas vraiment de happy end, mais cela me semble beaucoup plus réaliste comme çà.
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| | | Miss Charlie Star-crossed lover
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Dim 22 Fév - 11:06 | |
| Ce livre a l'air génial, merci pour cette splendide présentation Diana et pour ton avis Shelbylee! Vous m'avez convaincue, je crois bien que ce sera ma prochaine lecture. J'adore la SF et la période du Moyen Age, alors je pense que ce roman va beaucoup me plaire. Diana, l'édition dont tu as publiée la couverture comprend les 2 premiers tomes, c'est ça? |
| | | Diana Bookworm
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Dim 22 Fév - 17:20 | |
| - Miss Charlie a écrit:
Diana, l'édition dont tu as publiée la couverture comprend les 2 premiers tomes, c'est ça? En effet, il y a les deux , ce qui explique pourquoi je suis déjà au milieu du deuxième opus Je créerais un topic pour ce livre dès que je l'aurais terminé. @Shelbylee - Citation :
- Dunworthy, quant-à-lui, a tellement peur de tout pour Kivrin (des brigands, des violeurs, des maladies, du froid...) qu'on se demande si il n'est pas amoureux d'elle. D'ailleurs, il va remuer ciel et terre pour essayer de la faire revenir. J'ai beaucoup aimé son humour car il est très ironique avec parfois un petit côté méchant. Il faut dire qu'il doit se coltiner des personnages gratinés : de Finch son assistant hyper-responsable mais qui panique dès qu'il faut prendre une initiative et qui est obsédé par le risque de manquer de papier hygiénique à Mrs Meager, la mère surprotectrice d'un étudiant et donneuse de leçons (si possible bibliques), d'une troupe de carillonneuses américaines (...) à Colin, le petit-neveu de 12 ans d'une amie de Dunworthy qui passe son temps à tout qualifier d'apocalyptique et de nécrotique, Dunworthy est bien occupé et doit gérer énormément de choses
J'ai eu la même impression concernant Dunworthy et Kivrin, il me semble bien trop protecteur pour être honnête Cependant, je suis soulagée qu'il soit aussi inquiet, voire paranoïaque, car il semble être le seul à se rendre compte à quel point sa vie est en danger en 1348. Pour la période moderne, j'ai également adoré la quantité impressionnante de personnages secondaires qui semblent courir à tout moment, réclamer quelque chose (les fameuses carillonneuses qui ne sont finalement pas méchantes) et surtout Finch et Colin. Ces deux là apportent , avec Dunworthy, une bonne dose d'humour qui allège l'ensemble car la transmission de la maladie (une grippe très virulente) est inquiétante. Entendre Finch craindre qu'il va bientôt manquer de tout: de papier toilette, de confiture, de bacon (surtout avec l'appétit vorace de Colin) est très drôle. Le bon coeur de Colin fait chaud au cœur. - spoiler sur la fin:
J'étais très émue quand il décide, sans l'accord de Dunworthy, de l'accompagner dans le passé. Sans lui, Dunworthy, avec sa santé chancelante, n'y serait pas arrivé.
Les parties sur le Moyen Age m'ont beaucoup intéressées, même si la maladie de Krivin au tout début ne nous permet pas de dévoiler grand chose. C'est quand elle se rétablie que l'on prend vraiment conscience que les statistiques et les connaissances issus de livres de recensement ne permettent pas du tout d'appréhender la vie à l'époque. - Spoiler:
Je pense notamment à la pauvre petit Rosamonde, 12 ans, qui recule d'un mètre à chaque fois qu'elle voit son fiancé vieux et gros, et que sa mère et grand mère ne font aucun cas de ses craintes.
Je ne m'attendais pas, cependant, à la raison qui amène le père Roche a être si gentil envers Kivrin - Spoiler:
J'ai même pensé pendant plusieurs chapitres qu'il était un envoyé d'Oxford avant de me rendre compte de mon erreur quand j'ai compris qu'il ne savait pas lire.
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| | | Rebus Star-crossed lover
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Dim 22 Fév - 19:16 | |
| Il a l'air très intéressant ce livre. Merci pour la présentation ! |
| | | Akina Bookworm
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Jeu 12 Mar - 20:47 | |
| Cette présentation me donne très envie de le lire ! |
| | | LilyBart Dingley Bell resident
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Mer 10 Jan - 10:55 | |
| J'avais adoré To Say Nothing of the Dog, dont j'avais beaucoup aimé l'humour et les péripéties, mais j'avoue avoir été un peu déçue par celui-ci... On retrouve évidemment l'intrigue soutenue, et cette envie frénétique de tourner les pages, mais malgré tout l'intrigue m'a moins intéressée, en particulier celle qui se passe dans le présent (ou plutôt le futur) avec l'épidémie. Il y a certes un suspens et les événements se suivent rapidement, mais je ne suis pas parvenue à m'y intéresser franchement. Pour la partie au Moyen-Age, que j'ai un peu préférée, j'ai quand même été déçue qu'il n'y ait pas plus de quiproquos, de malentendus ou de scènes amusantes à cause du décalage culturel. C'est ce qui m'avait plu dans To Say Nothing of the Dog et ici j'ai l'impression que l'auteure n'a pas saisi l'opportunité que l'époque choisie offrait. C'est un roman plus "sérieux", sans doute parce qu'elle voulait l'axer sur la peste et ses ravages, et ce n'était pas mal fait du tout, mais ça me semblait fortement réduire le champs des possibles que l'idée de base suggérait. Par ailleurs, c'était assez étonnant de voir - Spoiler:
la descente aux enfer à partir du moment ou la peste arrive et contamine tout le monde les uns après les autres. On passe d'une ambiance plutôt légère à une véritable tragédie! Tous les personnages meurent je ne m'attendais pas à ça...
Enfin bref, pas un mauvais livre à mes yeux, mais pas le meilleur de Connie Willis non plus. |
| | | Théàlamenthe Delicious silence
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Mer 10 Jan - 11:39 | |
| Je découvre ce livre, que je ne connaissais pas. Adorant le Moyen-Age, je pense que je vais m'y intéresser de très près |
| | | Diana Bookworm
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Mer 10 Jan - 21:52 | |
| @Lilybart J'ai beaucoup apprécié ton avis, même si je suis grande admiratrice du livre. C'est intéressant de voir que tu as préféré To Say Nothing of the Dog, alors qu'il est pour moi le livre le plus faible (tout en étant très bon) , ou en tout cas trop singulier, de la tétralogie de Connie Willis. Je l'avais trouvé trop léger par rapport au Grand livre justement. Tu peux donner ton avis sur To say nothing of the dog ici si tu le souhaites _________________ |
| | | LilyBart Dingley Bell resident
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Ven 12 Jan - 14:42 | |
| @ Diana : je pense que c'est justement la légèreté de To Say Nothing of the Dog que j'ai préférée au ton plus grave de The Doomsday Book. Ayant lu celui-là en premier, je m'attendais à retrouver la même chose dans The Doomsday Book. En fait, si on retire l'humour, ce type de roman perd un peu de son intérêt pour moi, mais maintenant tout dépend de ce qu'on cherche dans sa lecture J'imagine aussi que l'ordre dans lequel on lit cette série influence les attentes qu'on en a, et comme apparemment To Say Nothing of the Dog sort un peu du lot je n'ai peut-être pas une idée très juste de ce que la tétralogie représente J'airais bien donner mon avis sur To Say Nothing of the Dog, mais je l'ai lu il y plusieurs années, et mes idées dessus ne sont plus si fraîches... |
| | | Diana Bookworm
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Ven 12 Jan - 21:29 | |
| - LilyBart a écrit:
- @ Diana : je pense que c'est justement la légèreté de To Say Nothing of the Dog que j'ai préférée au ton plus grave de The Doomsday Book. Ayant lu celui-là en premier, je m'attendais à retrouver la même chose dans The Doomsday Book. En fait, si on retire l'humour, ce type de roman perd un peu de son intérêt pour moi, mais maintenant tout dépend de ce qu'on cherche dans sa lecture
Et c'est exactement l'inverse pour moi J'ai lu The doomsday book en premier et j'ai été très surprise du ton très léger de la suite. Alors que les deux derniers livres, qui se passe en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale, ont un ton grave comme le premier. As-tu lu Black Out , le troisième opus ? _________________ |
| | | LilyBart Dingley Bell resident
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Sam 13 Jan - 19:38 | |
| C'est amusant de voir comme les attentes qu'on a d'un livre influencent l'appréciation qu'on en a. Sans doute que si comme toi j'avais commencé par The Doomsday Book, j'aurais été plus satisfaite de ma lecture, n'espérant pas y trouver ce qui au final lui manquait. Mais je trouve quand même que Connie Willis écrit de bons livres palpitants et qu'il y a toujours de quoi tirer de ces lectures (on en apprend quand même au niveau historique, que le livre soit sérieux ou non ). Je n'ai pas encore lu Black Out, mais je n'y manquerai pas. Je sais maintenant à quel ton m'attendre |
| | | Diana Bookworm
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Sam 13 Jan - 22:03 | |
| - LilyBart a écrit:
- . Je n'ai pas encore lu Black Out, mais je n'y manquerai pas. Je sais maintenant à quel ton m'attendre
Il est moins sombre que The Doomsday book (mais ça, c'est difficile de toute façon de faire plus sombre ), et est passionnant car il montre l'Angleterre sous le Blitz. Le rythme est très vif, il est très bon et la suite encore meilleure. J'espère que tu les liras prochainement, j'aimerais bien avoir ton avis sur ces deux livres. _________________ |
| | | Barbara Hogwarts marauder
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis Lun 21 Mar - 9:59 | |
| LC ou pas, j'ajoute "le grand livre" à ma PAL |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis | |
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| | | | Le Grand Livre (Oxford Time Travel #1) de Connie Willis | |
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