Forum des amoureux de la littérature et de la culture anglaise |
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| | Rosamond Lehmann | |
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Auteur | Message |
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Emjy Bookworm
| Sujet: Rosamond Lehmann Sam 2 Jan - 11:53 | |
| Rosamond Lehmann est un auteur britannique qui a été un peu relegué au second plan ces dernières décennies et c'est bien dommage ... Elle gagne vraiment à être connue ! - Citation :
- Née en 1901 dans une famille d’intellectuels, étudiante à Cambridge, Rosamond Lehmann est révélée en 1927 par Poussière, archétype du roman d’apprentissage, évocation pleine d’ambiguïté des souffrances et des amours de l’adolescence. Proche du Bloomsbury Group, auteur de L’Invitation à la valse, La Ballade et la source, elle sera l’une des grandes figures de la littérature anglaise.
Son roman, Poussière (sans doute l'un de ses plus célèbres), est devenu l'un de mes préférés - Citation :
- La Première Guerre mondiale vient de s’achever. À l’issue des ses études à Cambridge, Judith Earle, jeune fille de 18 ans, regagne la grande maison familiale au bord de l’eau. Elle assiste au retour de ses voisins, les cousins Fyfe, qu’elle a idolâtrés tout au long de son enfance solitaire. Dans une mosaïque qui fait alterner passé et présent, le lecteur est témoin du douloureux apprentissage sentimental de Judith qui, tour à tour, à des moments différents de sa courte existence, est tombée amoureuse de chacun des cousins… pour finir irrémédiablement déçue.
Ce livre m'a charmée du début à la fin. La prose de Rosamond Lehmann est majestueuse, élégante et ne ressemble à aucune autre. L'auteur a un vrai style, un véritable pouvoir d'évocation, qui n'appartient qu'à elle. Dans ce roman d'un peu moins de 400 pages, nous sommes plongés dans la vie de la jeune Judith. Nous l'accompagnons dans ses souvenirs d'enfance, puis à son entrée à Cambridge, et sa vie de jeune femme. Judith a passé une enfance enchanteresse et inoubliable auprès des enfants de la famille de la maison d'à côté, les Fyfes, Julien, Charlie, Mariella, Martin et Roddy. Tous cousins (exceptés Julien et Charlie, frères) et un peu plus âgés qu'elle. Cette famille a eu et gardera pour toujours une emprise considérable sur la jeune fille, qui son enfance passée et après leur départ de la maison de leur grand-mère, espère les revoir, passer un moment avec eux, être le témoin privilégié de leur existence ou même faire partie de leur "clan". La nostalgie s'est emparée de Judith comme d'un voile, elle ne vit plus que dans l'espectative de vivre un peu à leurs côtés... Mais les années ont passé, ils ne sont plus les tendres et doux enfants qu'ils étaient. Charlie après avoir épousé Mariella et lui avoir donné un fils, est mort à la guerre... Judith les retrouve donc, mais sans celui qu'elle chérissait le plus... Néanmoins, les Fyfes gardent un pouvoir sur elle, leurs retrouvailles représenteront pour la jeune fille comme une promesse de renouveau de bonheur. Mais ils sont une fois de plus séparés et Judith doit entrer à Cambridge. Là-bas, elle se liera avec une autre pensionnaire, Jennifer, qui aura beaucoup d'emprise sur elle. Mais les Fyfes hanteront toujours son esprit, les hommes de cette famille gardant toujours dans leur coeur la douce jeune fille. Peut-être pas de la même manière et sans doute pas comme Judith le souhaiterait. Judith s'est éprise de Roddy, à tel point que sa passion la dévore presque toute entière. Cet amour ne semble pas la mettre sur le chemin du bonheur... Serait-elle tombée amoureuse du mauvais Fyfe? Il semblerait bien... Rosamond Lehmann excelle dans la peinture des sentiments enfouis, heurtés, palpitants. Son héroïne aime trop et c'est justement là que réside son problème... Judith est une héroïne indubitablement intéressante. Sa tendresse sincère, sa candeur charmante, sa "fureur d'aimer" font d'elle un personnage délicieux. Ce n'est qu'avec le temps et une fois que ses blessures se cicatriseront qu'elle apprendra qu'elle doit vivre par elle-même, et non en attente des autres et à travers eux. C'est un portrait délicat d'une jeune femme, un récit où l'héroïne devra apprendra ce qu'est l'indépendance. Ce roman se lit avec délice, il est empreint, de couleurs, d'émotions, teinté de nombreuses nuances et est terriblement vivant. Le trouble des émotions est dépeint de manière magistrale. "Il vous consummera entièrement, transformera votre vie intérieure pendant toute votre lecture", et ça, c'est Jonathan Coe qui le dit ! _________________ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Dim 3 Jan - 11:32 | |
| J'ai poussière qui m'attend dans ma PAL après que tu m'ai convaincu de l'acheter; faut que je le lise, jusqu'ici j'en ai entendu que du bien de ce roman! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Dim 10 Jan - 18:47 | |
| Rosamond Lehmann est un auteur que j'ai découvert assez récemment, et elle est tout de suite devenue un de mes auteurs préférés ! J'ai d'abord lu L'invitation à la valse, qui a été un énorme coup de coeur, et le mois dernier j'ai lu Poussière... deuxième coup de coeur ! Je vous recopie l'avis que j'avais alors écrit: Je ne sais même pas par quoi commencer tellement j'ai de choses à dire sur ce livre ! Rosamond Lehmann est vraiment un écrivain incroyable, j'adore sa façon d'écrire, elle a vraiment un style particulier et sublime... On sent une espèce de délicatesse, de finesse dans chacune de ces phrases, chaque mot est « à sa place » (ce n'est absolument pas poétique ce que j'écris là ! ). Je ne comprends pas qu'on l'ait autant oubliée. Je n'ai lu que deux livres d'elle (l'autre étant L'invitation à la valse) mais je crois qu'ils font tous les deux partie de mes romans préférés !
Je me suis vraiment attachée à l'héroïne, Judith, d'une part parce que je m'identifiais pas mal à elle, et d'autre part parce que Rosamond Lehmann a vraiment un don pour nous toucher, et faire apparaître tous ses personnages comme profondément humains... Je n'ai même pas réussi à en vouloir à Roddy... J'ai ressenti la même fascination que Judith pour ses voisins, entre le sombre Julien, le « toujours gentil » Martin, le séduisant et inquiétant Roddy et l'étrange Mariella (qui m'a tout de même semblé être le personnage le plus insaisissable, celle que j'ai eu un peu plus de mal à « appréhender », à part à la toute fin).
Tout est beau, tout est saisissant dans ce livre. Les thèmes évoqués sont assez surprenants pour l'époque (je pense notamment à la relation Judith-Jennifer, qui est parfois un peu ambigüe), J'ai adoré la partie sur les années de Judith à Cambridge; cela m'a évoqué des passages des films « Le cercle des poètes disparus » et « Le sourire de Mona Lisa », et même le Maurice de Forster (en version féminine^^). Moi qui ne suis pas une grande adepte des descriptions, j'adore celles de Rosamond Lehmann, et les dialogues sont d'une finesse, d'une délicatesse... mais toujours justes et frappants.
Une fois la dernière page finie, j'étais tout simplement déprimée.^^ Pas tellement par l'histoire car l'auteur ne tombe jamais dans le mélodrame et reste toujours dans une certaine « demi-teinte » (pas sûre que ce soit ça l'expression ) mais parce que j'aurais voulu rester plus longtemps avec la prose de Madame Lehmann ! J'ai même hésité à relire L'invitation à la valse mais je préfère attendre un peu...
J'ai le sentiment de ne pas avoir réussi à exprimer le quart de ce que ce roman a provoqué en moi mais en tout cas je le conseille fortement ! Et je vais surveiller les bouquinistes pour essayer de trouver les autres livres de cet auteur merveilleux... |
| | | kary Locataire de Netherfield
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Mer 13 Jan - 10:29 | |
| Euh... comme vous avez tout dit je ne peux que plussoyer ! Je me suis aussi beaucoup identifiée à l'héroïne Judith, même si vers la fin j'ai trouvé qu'elle faisait un peu trop victime (mais bon avec ce qu'il lui est arrivé, je comprends !). J'ai beaucoup aimé aussi les descriptions et les sensations décrites par Rosamond Lehmann qui ne sont pas ennuyeuses du tout. J'ai juste trouvé la fin très amère, très mélancolique... j'aurai voulu avoir une petite note d'espoir tout de même En tout cas Poussière est un roman qui se lit presque d'une traite tellement on veut savoir ce qui se passe après. Je crois l'avoir lu en trois ou quatre grandes périodes (bon après il faut bien manger et dormir ) Bref, un très beau roman. |
| | | Emjy Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Mer 13 Jan - 10:39 | |
| Kary, je suis ravie que tu aies apprécié ce roman J'ai moi aussi été complètement séduite par les descriptions de Rosamond Lehmann. Je trouve que c'est une "peintre de l'âme" extrêmement douée ! _________________ |
| | | JainaXF Locataire de Netherfield
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 28 Jan - 13:24 | |
| J'ai fini Poussière hier. J'ai trouvé que le livre avait un très beau style, très évocateur (l'auteur nous dit tout sans le marquer noir sur blanc) en effet. J'ai apprécié certaines choses, j'ai trouvé ça intéressant, mais une nouvelle fois, le roman ne m'a pas complètement transportée (je t'assure, je ne le fais pas exprès Emjy ! ) ! En fait, il ne se passe pas assez de choses pour moi. Ce que j'apprécie en premier dans un livre, c'est une bonne histoire. Il faut qu'il se passe un minimum de choses (ça peut n'être que du dialogue et des confrontations orales, hein !), les livres où les personnages principaux passent leur temps à se poser des questions existencielles ont tendance à m'ennuyer ! De plus, je n'aime pas les héros passifs/se laissant porter par les évènements, et dans le genre, Judith se pose là ! C'est certes très humain et réaliste, mais ce n'est pas ce que j'ai envie de lire. Je recherche un minimum "d'escapism" dans mes lectures. En général, il est facile de savoir quand un livre me plaît vraiment, je le finit en 2/3 jours (voire moins si je suis en vacances !) alors que si je ne suis pas complètement rentré dedans il me faut une à 2 semaines. J'ai terminé ce livre en une semaine et demie. - Spoiler:
En fait, contrairement à vous, j'ai eu du mal à ressentir de l'empathie pour l'héroïne, naïve à outrance, passive et enfin cruelle ! Je l'ai détesté quand elle se sert de Martin pour oublier Roddy ! D'ailleur, je ne vois pas ce qu'elle lui trouve : Julien est l'intellectuel sombre, ça a du charme et il est évident dès les premiers pages qu'il est amoureux d'(elle (voulait-il vraiment seulement de Judith pour maîtresse ou a-t-il dit cela pour "la mettre à l'aise" ?) et Martin a son bon coeur pour lui (mais je comprends qu'ells ne soit pas vraiment amoureuse de lui. Mais ça ne lui donne pas le droit de l'utiliser !). Roddy n'a rien sinon un vague mystère, il n'est même pas assez charismatique et dangereux pour être un vrai "bad boy" (pas de passé douloureux, drogue/alcool) qui pourrait expliquer la fascination de Judith. Elle ne le connaît pas alors elle l'adapte à son fantasme ! Je ne comprends non plus ses réactions vis-à-vis de Jennifer et Roddy quand ils rompent avec elle (lâchement). J'aurai été furieuse, aurait rechercher une confrontation, les aurait blâmer ... cela aurait au moins empêcher Judith de paraître pathétique face à Géraldine et Roddy. Mais non ! Elle pardonne tout de suite, laisse couler sans rien dire, souffre en silence ... Si il se passait autre chose que ses histoires d'amopur dans le livre, on pourrait lui pardonner ses mauvais choix et la gestion désastreuse de sa vie sentimentale, mais il ne se passe rien d'autre. J'aurai aimé avoir plus d'éléments sur la vie de Judith à Cambridge ou en France, d'autres personnages secondaires qui la secouent un peu ... Pour moi, les personnages qui m'ont le plus plu sont Julien (le côté intellectuel maudit !) et Martin (pour son bon coeur). A la fin du livre, je ressentais surtout de l'exaspération pour Judith et quelques restes d'une vague pitié, mais elle ne fait toujours rien quand ses histoires finissent. Une autre frustration : il n'y a pas de vraie fin, l'histoire s'arrête sans qu'on sache si elle va enfin prendre sa vie en main ! C'est dommage, l'auteur a un très beau style, mais sans une histoire qui m'intéresse et des personnages pour lesquels je puisse ressentir quelque chose (autre que de l'exaspération et l'envie de leur donner une paire de baffe ! ). Ah, au niveau du style, il y a un passage qui m'a déplu, c'est celui où elle couche enfin avec Roddy, on dirait du Harlequin : "Oh Judith, oh Roddy, Je vous aime, je vous ai toujours aimé ..."
J'ai l'impression de ne poster que des critiques plutôt négatives et en opposition avec la majorité du forum en ce moment, je vous jure que je ne le fais pas exprès ! Pour conclure, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais il ne m'a pas touché comme certaines d'entre vous ! |
| | | Miss Virginia Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 28 Jan - 17:40 | |
| Vos critiques me donnent envie de le lire, je sens qu'il va rejoindre ma PAL incessamment!! |
| | | Popila Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 28 Jan - 19:11 | |
| - JainaXF a écrit:
- J'ai l'impression de ne poster que des critiques plutôt négatives et en opposition avec la majorité du forum en ce moment, je vous jure que je ne le fais pas exprès !
Ce n'est pas grave : cela met du sel dans la discussion, et je ne crois pas qu'Emjy me contredira sur ce point. C'est souvent en lisant des avis contrastés qu'un livre finit par me tenter. J'ai tendance à faire confiance à la collection Phébus Libretto, alors je me laisserai sans doute tenter un jour par cet ouvrage, surtout que les thèmes abordés m'intéressent. _________________ |
| | | Laly Mad Hatter
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Lun 1 Fév - 9:36 | |
| j'ai fini le livre il y a 2 heures, et je me sens toujours aussi mélancolique. il n'y a rien à faire, je n'arrive pas à me détacher de cette impression de gâchis... bien entendu, je ne peux décemment pas expliquer ce que je ressens au risque de gâcher le plaisir pour les futurs lecteurs, mais je me sens mal. moi qui pensais lire le livre avec un certaind étachement, visiblement ce n'est pas le cas. et ne peux m'empêcher de vouloir réécrire l'histoire pour aboutir à une fin où je me sentirais mieux, soulagée.
si seulement il pouvait y avoir une suite, afin de laisser une seconde chances aux personnages... je me sens mal mal mal (oui, si ce livre dont l'écriture n'est pas passionnel me bouleverse à ce point, je vous laisse imaginer dans quel état je peux me mettre pour d'autres histoires...)
j'ai vraiment besoin de parler de ce livre, help... |
| | | Mona Indian Shawl
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Lun 15 Fév - 21:00 | |
| - Citation :
- Les thèmes évoqués sont assez surprenants pour l'époque (je pense notamment à la relation Judith-Jennifer, qui est parfois un peu ambigüe), J'ai adoré la partie sur les années de Judith à Cambridge; cela m'a évoqué des passages des films « Le cercle des poètes disparus » et « Le sourire de Mona Lisa », et même le Maurice de Forster (en version féminine^^).
Tout à fait d'accord avec toi, Esperluette. Ce que je retiens, de ce roman (bon je suis sans doute beaucoup trop perméable à ça) c'est l'équivoque permanent et l'attirance homosexuelle manifeste qu'éprouve Judith pour Jennifer. Je me demande souvent si un auteur peut créer des personnages gays à son insu, il semble que notre chère Jane l'ait fait, en tous cas, à son insu ou délibérément, Rosamund Lehmann a créé une galerie gay tout à fait saisissante ! Judith, bien entendu, incapable de fixer son amour sur un des jeunes Fyfe, puisqu'amoureuse de tous dans leur diversité, amoureuse à la folie de Jennifer. Jennifer et la peu aimable Géraldine, Jennifer qui dit clairement à Judith qu'elles vivent des choses dont elle n'a pas idée, naïve et innocente qu'elle est... J'avais parfois l'impression de lire du Sarah Waters, c'était stupéfiant ! Et que dire des cousins... Julien m'a semblé très ambigü, de même que Roddy qui lui vit clairement une passion avec Tony. Tout ça m'a beaucoup surprise, c'est pour ça que je développe autant. Je ne m'attendais pas à ça en commençant le livre. J'ai même été fort ennuyée par la première partie, faite des souvenirs d'enfance. Plus je progressais, plus j'étais fascinée par l'histoire et la complexité de celle-ci. Le style, un peu désuet, très roman pour jeunes filles convenables, ne m'a pas enchanté plus que ça (je pense qu'il faut incriminer la traduction - j'ai failli jeter le livre à chaque fois que revenait cet ABOMINABLE "hullo"... raaah, rien que de l'écrire, ça me hérisse tellement c'était insupportable et ridicule), mais la force d'évocation comme l'ont dit d'autres, de R. Lehmann est impressionnante. En quelques phrases, elle brosse un tableau très fin et très juste. On ne comprend pas vraiment Judith (enfin je ne l'ai pas vraiment comprise), sinon que c'est une jeune fille qui entre dans l'âge adulte et qui fait son éducation sentimentale - ce qui pourrait très bien être le titre du roman by the way. |
| | | Miss Virginia Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 27 Mai - 20:04 | |
| J'ai Poussière dans ma PAL et j'avoue que j'ai très envie de le commencer!! |
| | | Lunaë Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Lun 7 Juin - 14:58 | |
| J'ai lu Poussière et j'ai bien aimé le style de Rosamond Lehmann. La seule chose qui m'a un peu génée, c'est qu'on a du mal à cerner certains personnages, je pense surtout à Julien et Roddy, qui peuvent se montrer adorables et 2 min après totalement inbuvables! Du coup, c'est un des rares livres où je n'ai pas d'empathie envers un des personnages. Je me suis laissée portée par l'histoire, sans m'attacher à un personnage, pas même à l'héroine, trop passive à mon gôut. Mais j'ai quand même aimé cette lecture. |
| | | Miss Virginia Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 24 Juin - 16:01 | |
| Eh oui!! C'est Resmiranda qui me l'a prêté!! Je te conseille de le lire, il est vraiment très beau!! J'ai hâte d'avoir ton avis pour le Jour enseveli, car on me l'a décrit d'une manière peu enthousiaste!! Moi il faudrait que je lise Poussière maintenant!! |
| | | Emjy Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 24 Juin - 16:19 | |
| - Miss Virginia a écrit:
- Moi il faudrait que je lise Poussière maintenant!!
Oui ! Surtout qu'il est souvent considéré comme son meilleur ! _________________ |
| | | resmiranda Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 24 Juin - 17:09 | |
| Je suis ravie de voir que tu as aimé Miss Virginia Tu as joué le rôle de "goûteuse" pour moi en quelque sorte Il faut absolument que je lise "L'invitaion à la valse". C'est tout moi ça, acheter une suite sans avoir lu le premier |
| | | Miss Virginia Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 24 Juin - 17:35 | |
| Tu as bien fait de l'acheter!! Il est difficile à trouver, alors si tu avais lu le premier tu aurais été déçue de ne pouvoir lire la suite!! En tout cas, je te remercie encore une fois!! |
| | | Miss Virginia Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Dim 3 Oct - 19:31 | |
| je viens de terminer Poussière, et j'ai adoré. On retrouve dans ce roman l'écriture élégante et mélancolique de Rosamond Lehmann. J'ai bien aimé la façon dont elle montrait l'emprise de la famille Fyfe sur Judith, elle dépeint de façon admirable les sentiments des personnages. |
| | | Summerday Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 25 Nov - 16:49 | |
| J'ai lu Poussière et j'ai beaucoup aimé. Je ne m'attendais absolument pas à rencontrer un tel texte, quoiqu'en vérité je ne m'attendais à rien puisqu'il s'agissait de ma première lecture de Rosamond Lehmann. Maintenant j'ai hâte de lire ses autres romans et je vais bientôt me plonger dans une vieille édition 1957 du Jour Enseveli. Pour revenir à Poussière, j'ai particulièrement apprécié le style délicat de l'auteur et ses descriptions très subtiles et élégantes. Elle nous donne à observer un mouvement calme qui suit la personnalité douce de son héroïne Judith, qui parfois s'autorise un petit sursaut de vie et que le style de l'auteur relaie avec un peu plus de force, pour parfaitement épouser l'attitude de la jeune fille. Les passages de l'enfance me sont apparus comme cotonneux et lointains, c'est très agréable. Et alors que la vie à Cambridge semble soudain plus vive, les parties suivantes s'imprègnent d'une fatalité bien grave sous le poids de la passion. Sans trouver non plus d'empathie avec les personnages, j'ai tout de même réussi à m'attacher à eux, et en particulier Judith. Malgré toutes ces années, elle demeurera la jeune fille d'à côté, dont les Fyfe se jouaient. Tout au long du roman il semble exister un mur invisible, un voile qui les empêche tous de réellement se connaître. Les actions des garçons, la véritable personnalité de Mariella, et encore plus de Jennyfer, tout cela est confus pour Judith, qui ne voit que ce qu'elle désire voir. Innocence? Égocentrisme? Difficulté à saisir les autres alors qu'elle-même hésite sur ses désirs? J'ai l'impression qu'elle ne sait déjà pas qui elle est et qui elle aime. Je ne crois pas que cela soit dû à la force d'attraction des Fyfe. Si elle avait voulu résister à leur influence, elle aurait pu. Je crois que cela lui plaît au fond, de se jouer des mélodrames. Et la vie va lui apprendre qu'il n'est pas si bon de se faire des illusions au mépris des autres, et je pense au destin de Martin pour cela. La fin me plaît, même si elle reste aussi ouverte que la lecture de chacun de ces personnages, et je me dis qu'en terminant seule, Judith a peut-être enfin la chance de s'affirmer un peu. Tout est très mystérieux et j'ai aimé cela. Rosamond Lehmann joue sur les non-dits, et il faut souvent lire entre les lignes. Sur la morale de l'histoire, je ne saurais me prononcer. Le récit est tragique car tout le monde aime quelqu'un qui ne l'aime pas en retour. C'est une sorte de manège des sentiments, confus et virevoltant. J'ai essayé de faire un schéma, mais même ainsi certains points demeurent peu clairs. - Spoiler:
Judith aime Charlie, qui aime Mariella. Mais on ne sait pas vraiment si elle l'aime en retour car elle explique qu'elle ne voulait pas vraiment se marier avec lui. Ensuite elle aime Julien, mais lui aime Judith. Martin aussi aime Judith, mais celle-ci n'aime que Roddy, qui est aussi l'objet du désir de Tony. Par contre on ne sait pas qui Roddy aime en retour. Judith sympathise avec Jennifer et leur relation est ambigüe, mais celle-ci se détourne de Judith pour Géraldine...
J'ai expérimenté ce roman comme un récit sur le désir et les perceptions, de soi et des autres, mais je ne saurais en dire plus à part que tout cela est très cruel... |
| | | Emjy Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Jeu 25 Nov - 21:39 | |
| Summerday, je suis ravie que cette première incursion dans l'oeuvre de Rosamond Lehmann t'ait plû ! Cet auteur compte parmi mes préférés, je pense lire ses autres romans au compte-goutte pour mieux les apprécier. Ce que tu dis de Poussière me paraît tout à fait juste. Pour moi, c'est un roman d'une très grande mélancolie, une oeuvre sur la nostalgie et la désillusion. Malgré sa dimension douce, presque feutrée, je la trouve moi aussi cruelle en fin de compte, et déconcertante. Et merci pour ce shéma des relations entre les personnages. Je trouve que tu as eu là une très bonne idée. C'est vrai que ce n'est pas forcément facile de s'y retrouver ! Les interactions entre les personnages sont parfois si complexes ! J'ai moi aussi Le Jour Enseveli dans ma PAL. J'espère pouvoir trouver le temps de m'y mettre bientôt, je l'ai inclus dans mon challenge "littérature vintage". _________________ |
| | | Popila Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Mar 28 Déc - 10:05 | |
| J'ai fini de lire Poussière de Rosamond Lehmann hier soir. Bilan des courses ? Je ne sais pas trop si j'ai aimé ce roman ou pas. Je crois quand même que je l'ai apprécié. A vrai dire, je ne connaissais pas du tout cet auteur, et je ne savais pas trop à quoi m'attendre... Poussière met en scène une jeune fille, Judith, et ses altermoiements amoureux. Elevé dans une quasi solitude - elle ne découvrira la vie en collectivité que fort tard, à Cambridge, et ses relations avec ses parents, même si elle aime beaucoup son père, sont assez distantes (il n'en est pour ainsi dire presque pas question dans le roman, ou fort tardivement), elle est fascinée depuis l'enfance par la famille Fyfe qui vient passer ses vacances dans la maison d'à côté : Charlie, Mariella, Martin, Julien et Roddy, qui sont tous plus ou moins frères et cousins. Tout cela se déroule au lendemain de la seconde guerre mondiale, à la campagne, dans un milieu aisé. En fait, ce qui est intéressant, c'est moins l'intrigue que la façon dont Rosamund Lehmann se fait le peintre de l'âme humaine et d'une nature toujours en fleur. Enfin, peintre est un bien grand mot, étant donné qu'elle décrit des sensations toujours en mouvement, et ce avec une grâce et un talent remarquables. J'ai beaucoup aimé certaines scènes, en particulier celle des jeunes gens qui font du patin à glace au début de la Deuxième partie, je crois. J'ai également bien aimé la partie qui se déroule à Cambridge, qui m'a parue beaucoup plus vivante et m'a fait penser à Maurice d'E.M. Forster, ou encore ou début de Retour à Brideshead, d'Evelyn Waugh, deux romans qui décrivent la vie à l'université. Rosamund Lehmann en propose une version féminine cette fois. Judith, le personnage principal, accorde sans doute trop d'importance à ces voisins occasionnels, et aux rêveries et fantasmes qu'ils suscitent en elle. Elle vit à travers le regard qu'ils portent sur elle, et pour eux plutôt que pour elle-même. Elle voudrait avoir autant d'importance à leurs yeux qu'eux en ont pour elle. L'Histoire avec un grand H est curieusement absente du roman, même si la première guerre mondiale apparaît en filigrane (elle tue Charlie, le plus séduisant et les plus faible de la famille Fyfe, qui avait épousé Mariella avant la guerre, et qui a eu un enfant de lui, Peter ; elle affecte les nerfs de Julien, qui apparaît comme celui ayant la sensibilité la plus exacerbée). Le fait que Judith, une femme, puisse étudier, montre aussi l'évolution des moeurs. L'amitié de Judith avec Jennifer est ambiguë, comme le montrera la fin du livre, mais Judith est d'une telle candeur, d'une telle innocence, qu'elle ne s'en rend pas compte, ou ne veut pas le voir. Elle est amoureuse de Roddy, qui apparaît comme quelqu'un d'assez désinvolte (le roman suggère qu'il est davatantage intéressé par un garçon de son âge, Tony). Quoique belle et intelligente, Judith est inexpérimentée, elle est amoureuse de la famille Fyfe et voudrait se l'approprier, c'est pourquoi elle se tournera tour à tour vers Roddy, le bon Martin, Julien, qui la feront souffrir et réciproquement, avant de recevoir plusieurs révélations ou confirmations grâce aux lettres de Julien, Mariella et Jennifer à la fin du livre. Une fin qui nous laisse une héroïne terriblement désillusionné, mais aussi, d'une certaine manière, libérée de la tyrannie d'elle-même et des autres : à elle s'ouvrent enfin tous les possibles... - JainaXF a écrit:
- Spoiler:
Une autre frustration : il n'y a pas de vraie fin, l'histoire s'arrête sans qu'on sache si elle va enfin prendre sa vie en main !
Pour ma part, j'ai bien aimé la fin du roman, à partir du moment où Julien envoie une lettre à Judith, puis lui transmet la lettre de Mariella (je juge hautement improbable que quelqu'un écrive jamais ce genre de lettre, mais j'ai aimé que le mystère entourant ce personnage soit un tant soit peu levé) et la fin à Cambridge, quand - Spoiler:
Judith se rend compte que son amour pour Roddy n'était qu'une chimère et que Jennifer ne viendra pas,
parce que quelque part, c'était la seule fin possible ; à partir de là, on peut imaginer que l'héroïne puisse enfin sérieusement envisage de devenir une artiste, et, pourquoi pas, l'écrivain qui est en train de nous livrer ce récit. - Jaine XF a écrit:
- Spoiler:
Ah, au niveau du style, il y a un passage qui m'a déplu, c'est celui où elle couche enfin avec Roddy, on dirait du Harlequin : "Oh Judith, oh Roddy, Je vous aime, je vous ai toujours aimé ..."
Certains passages sont très sentimentaux, mais ils sont généralement le reflet des aspirations de l'héroïne. C'est un roman difficile à appréhender, parce que parfois insaisissable ; il porte malgré lui les traces de la sensibilité qui l'a vu naître - ces gens extrêmement raffinés et cultivés, ces descriptions de corps jeunes et beaux, ce goût pour pour la nature, les fleurs et l'eau font songer à la poésie et à la peinture symboliste, et à l'art nouveau ; cette analyse fine et précise de l'amour, de l'adolescence et de l'amitié, à certains passages de La Recherche - Rosamund Lehmann et Marcel Proust ont parfois la même prose lumineuse, comme impressionniste ; certaines de ses descriptions font d'ailleurs penser aux peintres de ce mouvement, tant par leurs thèmes (déjeuner sur l'herbe, promenade en barque, etc) que par la manière dont elles sont menées (d'une certaine manière, Rosamund Lehman est un peintre des impressions, dont la nature est d'être changeantes). Le projet de Rosamund Lehmann fait également songer à l'entreprise de ses contemporains, Virginia Woolf et consorts, qui s'efforçaient de décomposer les sensations et de remettre en cause les codes et conventions romanesques. Sauf que Rosamond Lehman est beaucoup moins intellectualiste que Virginia Woolf, et c'est tant mieux - Spoiler:
(je ne suis pas une très grande fan de Virginia Woolf, dont les écrits m'obligent à beaucoup de concentration, et qui en général me flanquent la migraine) ;
Rosamund Lehmann est à l'image de ses deux héroïnes - Jennifer et Judith - à la fois sensible et sensuelle. C'est un roman de débutante, qui s'inspire sans aucun doute de la vie intérieure de son auteur, avec des fautes de débutante (par moment, certains dialogues sont quand même hautement improbables, on pourrait presque croire que c'est Judith qui en invente les réponses, tant on ne voit pas les gens parler comme ça "dans la vraie vie"), des longueurs, l'absence d'une intrigue vraiment reserrée, mais écrit avec beaucoup de talent, indéniablement. Une photographie de Rosamond Lehmann, de son frère et d'un ami de la famille (?) qui pourrait tout assi bien servir d'illustration au roman : _________________
Dernière édition par Popila le Mar 28 Déc - 10:51, édité 1 fois |
| | | Constance Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Mar 28 Déc - 10:38 | |
| Tous ces commentaires ne donnent qu'une seule envie lire ce roman Poussière! C'est d'autant mieux quand il n'y a pas d'intrigue, personne ne trahit le déroulement de l'histoire et on ressent bien l'atmosphère du roman |
| | | Séverine Overbearing Master
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Mar 28 Déc - 19:12 | |
| Merci Popila d'avoir si bien pris le temps de parler de Poussière. C'est un roman que j'ai très envie de découvrir tout comme l'oeuvre de Rosamond Lehmann. Je crois que je l'ai inscrit dans mon challenge Vintage donc il ne devrait pas tarder à me tomber sous les yeux. Malgré tes réserves, je suis impatiente de voir ce moment arriver. Et tu en parles si bien. Merci pour la photo de Rosamond aussi. J'aime bien mettre un visage sur un nom.
Dernière édition par Séverine le Lun 3 Jan - 18:52, édité 1 fois |
| | | Popila Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Mer 29 Déc - 12:42 | |
| De rien, les filles ; contente si mon post a pu vous donner envie de lire le livre. C'est un roman parfois assez insaisissable, mais comme ma lecture était toute fraîche au moment où j'ai posté mon avis, je me suis efforcé de cerner au mieux mes impressions. _________________ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Dim 16 Jan - 20:09 | |
| Je l'ai terminé cet après-midi, et je dois dire que les impressions et les émotions se bousculent. J'ai tout simplement adoré ce roman de Rosamond Lehmann que je découvre pour la première fois ! (En plus, j'ai dégoté une très vieille version du livre de poche - ceux avec la tranche rouge que j'adore ! - ) Poussière est un roman dont l'atmosphère est si particulière, et les descriptions si détaillées et poétiques, que dès les premières pages, je me suis sentie emportée par le récit de Judith. Judith Earle est une toute jeune fille au début du roman. Romantique, sensible à la beauté, émotive, elle voue une adoration sans bornes aux Fyfe, ses voisins, qui résident dans la maison d'à côté. Les cousins semblent soudés au point, parfois, de n'accepter qu'avec regret qu'une personne de l'extérieur vienne briser leur cercle. Les souvenirs d'enfance de Judith sont pourtant auréolés de nostalgie et de la magie que ces retrouvailles quotidiennes apporte à sa solitude. Entre les jeux, les pique-niques, les baignades dans la rivière, les découvertes d'une nature vibrante magistralement décrite par Rosamond Lehmann, on assiste à l'éveil des sentiments de Judith pour ses voisins, tour à tour séduite par la beauté de Charlie, la gentillesse de Martin, le mystère de Roddy, la formidable intelligence de Julien et l'attrait délicat de Mariella. Mais la guerre survient, les années passent et les personnalités s'assombrissent. Chacun avance dans la vie avec son lot de secrets et de désillusions, en particulier Judith dont les études à Cambridge vont porter un coup fatal à l'innocence. Dans la personne de Jennifer, d'abord, une compagne d'études avec laquelle elle entretient une relation amicale exclusive et qui la décevra, comme la décevra le beau Roddy pour qui Judith développe des sentiments amoureux depuis l'enfance. Elle se heurte aux uns et aux autres dans sa recherche du bonheur, portée par les illusions d'un passé lointain nimbé de souvenirs heureux, dont elle refuse de se détacher mais devra pourtant s'affranchir si elle veut avancer. De ses années d'étude à Cambridge, de sa relation pleine de complicité avec les cousins Fyfe, des sentiments plus profonds qu'elle développe vis à vis de certains d'entre eux au fil de l'histoire, se dégagent une incroyable sensibilité et un pouvoir évocateur bouleversant. Rosamond Lehmann a su exprimer l'exubérance de la jeunesse, l'importance des sentiments qu'elle entraîne dans ce qu'ils ont de plus absolus à cette période de la vie, les désarrois et les peines vécues par une jeune fille pleine d'intelligence et de romantisme. La poésie est omniprésente, aussi bien dans les descriptions lumineuses de la nature et des saisons que dans la délicatesse des émotions ressenties par Judith au contact de l'extérieur. J'ai beaucoup aimé la première partie qui évoque l'enfance de Judith et de ses voisins, avec leurs jeux et leurs premiers émois, dans un style désuet et raffiné. Les personnalités de tous ces jeunes gens sont fouillées, complexes et profondément attachantes. La liberté des femmes, les idées touchant aux arts, à la musique, à la littérature, à la philosophie et même l'homosexualité sont tour à tour évoquées avec délicatesse et pudeur. La fin m'a séduite autant que le reste du livre, dévoilant bien des secrets et libérant l'imagination de la lectrice que je suis avec une dernière page qui se tourne sur une porte ouverte à toutes les possibilités... Bref, une expérience à renouveler sans délai !! |
| | | Popila Bookworm
| Sujet: Re: Rosamond Lehmann Dim 16 Jan - 20:23 | |
| Eh ben dis donc, je te tire mon chapeau ! Non seulement tu as lu ce livre très rapidement, mais en plus, ton avis est merveilleusement bien tourné... je suis très admirative. _________________ |
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| Sujet: Re: Rosamond Lehmann | |
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| | | | Rosamond Lehmann | |
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