Lunerr : Frédéric Faragorn

Citation :

Pour les habitants de Keraël, la cité des aëls, il n’y a pas d’ailleurs. Leur ville est située dans un désert de sable, de pierre et de sel. Keraël est une île sans eau autour. Le mot Ailleurs y est interdit, considéré comme une insulte, un blasphème. Le jeune Lunerr l’a appris à ses dépens. Pour avoir enfreint la règle, il a été fouetté jusqu’au sang et mis au ban de la société. À cause de lui, mamig a perdu son travail. Qui oserait embaucher la mère d’un paria ? Ken Werzh ! L’homme le plus vieux et le plus craint de l’île les a convoqués dans son brug, demeure unique et fabuleuse toute de bois sculpté. Il a l’air très intéressé par Lunerr, suffisamment pour faire de lui son lecteur et secrétaire particulier. L’adolescent reste sur ses gardes : le vieillard aux yeux morts et au corps fripé comme celui d’un cadavre paraît doté d’une force singulière. Il se comporte de manière étrange, il tient des propos qui pourraient le faire condamner. Ken Werzh semble détenir un secret, un secret que Lunerr a très peur de découvrir…

Ce roman est une sorte de contre-utopie, dans laquelle l'on suit l'aventure de Lunerr. Ce n'est pas un genre que j'affectionne, mais j'ai quand même suivi l'intrigue avec un certain intérêt. Cela se présente comme une initiation, et pose des questions importantes, notamment sur la politique et la religion.
La scène d'ouverture m'a semblé très violente, ce qui montre peut-être une volonté de l'auteur de ne pas trop édulcorer son récit, et de montrer les dangers d'une pensée unique.

J'ai bien aimé le compagnon du protagoniste, le petit "pitwak" qui est vraiment très rigolo.

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