The Mysterious Death of Miss Austen de Lindsay Ashfield

Je viens de tomber sur cet article du Guardian qui, je pense devrait en intéresser plus d'une... Et pour cause: selon l'auteur Lindsay Ashfield, notre Miss Austen... serait morte empoisonnée à l'arsenic! So shocking! Tout est parti de traces importantes d'arsenic retrouvées lors de tests au siècle passé dans des cheveux ayant appartenu à l'auteur. Fait plutôt étrange, sauf qu'à l'époque de Jane, les rhumatismes, dont elle souffrait, étaient très souvent soignées via la Fowler's Solution... celle-ci étant, je vous le donne en mille, un médicament à base d'arsenic. Ajouté à cela, les symptômes que Jane Austen décrit dans ses lettres et qui correspondent parfaitement à un empoisonnement chronique à l'arsenic... Le tout mis l'un dans l'autre, c'est peut-être la clef du mystère qui est entre nos mains. Je ne sais pas vous, mais penser que Jane A. ait pu mourir si jeune à cause de simples rhumatismes mal soignés, je trouve ça d'une tristesse sans limite... Trouvez-moi un Tardis, j'ai des médicaments à amener d'urgence au XIXe siècle.

Lindsay Ashfield a depuis rédigé un roman policier basé sur les recherches qu'elle a effectuées à propos des circonstances de la mort de Jane Austen, intitulé: The Mysterious Death of Miss Austen (la page amazon du livre). Ici, plus de place au doute: si Jane a bien été empoisonnée, c'est intentionnellement! Mais qui peut donc lui en vouloir autant?

Un résumé du livre:

Jane Austen may seem an unlikely murder victim but a lock of her hair, tested last century in a bid to discover the cause of her death, found unusually high levels of arsenic. It's on this premise of foul play that Ashford bases her lively depiction of the Austen family and the terrible (imagined) events which fuel her corpse-strewn plot. Anne Sharp, a governess at the home of one of Jane's brothers, Edward, observes the comings and goings and notes that the younger Austen brother Henry is a frequent visitor with a penchant for his sister-in-law's company. Her suspicions mount in tandem with her growing friendship with Jane, and to the consternation of both women it soon appears that a torrid intrigue is being concealed beneath a facade of domesticity. Yet with Anne's nascent longing for Jane, and the possibility that "whispers and shadows" have played havoc on susceptible minds, an unsettling ambiguity creeps in. Ashford borrows the "mischievous spirit" of Austen herself in this thoroughly entertaining mingling of fact and fiction. (source)

Je ne l'ai pas encore lu, mais ça ne saurait tarder! Les critiques sur le net sont assez positives, la tentation est grande...